mercredi 19 septembre 2012

Une convention dans le Beaujolais


À perte de vue, une campagne verdoyante, des collines couvertes de vignes, des villages çà et là. C’est au milieu de ce paysage, en plein cœur du Beaujolais que se trouvait le gîte où s’est déroulée la convention 2012 de CoCyclics. Tous les ans, grâce à l’équipe organisatrice menée par Alaric, les grenouilles se retrouvent pour discuter lecture et écriture et participer à des ateliers.
Célia, présente à la convention, raconte : « Outre les anecdotes communes à tout week-end en groupe - genre virer les gens de leur chambre pour y dormir et instaurer des ateliers cuisine/vaisselle -, la convention a été l’occasion pour moi de revoir des gens que j’adore et d’échanger avec des amis auteurs, des personnes qui traversent les mêmes joies et les mêmes doutes que moi. Je pense particulièrement à l’échange de synopsis à l’oral avec NB, qui a été un moment vraiment tip top ! »
Isa S explique pour sa part : « Quoi que vous vous sentiez de faire, écrire ou glander, cuisiner ou grignoter, parler sérieusement ou déconner, il y aura toujours des grenouilles pour vous tenir compagnie, pour vous écouter, pour vous confier ce qu’elle a de plus précieux (ses histoires). »


Vendredi :
Pour certains, la convention débute dès la gare de Lyon, dans un pub où des grenouilles se sont donné rendez-vous. Elles arrivent au compte-goutte jusqu’en début d’après-midi. Ensuite, un train les emmène à Villefranche-sur-Saône. Il y a une belle ambiance qui n’échappe pas aux autres voyageurs. Puis des taxis les conduisent au gîte grâce à Stef qui a tout organisé et elles retrouvent d’autres grenouilles déjà sur place. Les arrivées durent tout l’après-midi tandis les conversations animées continuent, les rires retentissent. Déjà, certains découvrent les transats du jardin.
Bientôt, commence un premier atelier : « Écrire
de la SFFF : rendre son univers crédible et toucher le public visé. » Il aboutit à des résultats parfois très drôles et des échanges riches. Et enfin, après la tombée de la nuit, arrivent Syven et NB.
Le soir, se déroulent des parties de Loups-garous. À ce sujet, Patastec nous dit : « alors c’est simple Beorn est toujours le loup (pourquoi ? Demandez à Silène...), Chocolaa une innocente victime, et Thomas John une petite fille qui n’a rien compris et se retrouve les yeux grand ouverts au milieu des loups. Cette dernière scène était surréaliste avec des loups qui se comptaient et ne comprenaient pas comment de trois ils étaient passés à quatre, Thomas tout sourire alors qu’il aurait dû les épier en faisant semblant de dormir et finalement une petite fille dévorée en moins de deux. »

Samedi :
C’est reparti pour des conversations joyeuses, du repos sur les transats, un atelier studieux sur les titres et les synopsis et la sortie Accrobranche à laquelle participent huit grenouilles sportives. Puis, il y a la visite de la cave à vin du gîte suivi d’une dégustation. La journée passe trop vite et déjà, c’est le soir. Une soirée marquée par plusieurs évènements incontournables : le discours de Syven, l’image d’Alaric en kilt qui restera longtemps dans les mémoires et la loterie de livres. C’est l’occasion de partager ses lectures et de donner une seconde vie aux romans. L’opération conduit à nombre d’échanges et de négociations pour obtenir LE roman tant convoité.

Dimanche :
Dès le matin, très tôt, il y a des départs et il faut se dire au revoir. Peu à peu le gîte se vide. On commence à ranger et on vide les frigidaires tandis que les discussions continuent. Les dernières grenouilles s’en vont et chacun repart chez soi, des étoiles plein les yeux.
LHomme au Chapeau confie : « Comme pour les autres rencontres, cette escapade dans le Beaujolais fut un régal pour l’esprit, une détente à l’égal de vacances ensoleillées, un moment fort d’amitié partagée, avec tout l’humour nécessaire pour que la mayonnaise soit une réussite.
Les discussions littéraires, humaines et parfois philosophiques, par petits groupes, offraient cette liberté de s’exprimer qui est le propre de la mare. Les ateliers d’écriture nous permettaient, d’apprendre, de travailler, tout en partageant des moments de franche rigolade.
J’en ressors gonflé à bloc, motivé, et sans doute empli d’une alchimie mystérieuses et créatrice qui stimulera mon imagination, comme à chaque fois que je croise des grenouilles. »
Isa S raconte pour sa part : « Et quand enfin il faut repartir, c’est le cœur léger, tout chaud d’avoir vécu une magnifique, une indispensable parenthèse de pur bonheur. Vous emmenez avec vous, outre quelques gâteaux en surplus (oui, il y a toujours trop à manger à la Convention, personnellement je trouve que tout ce chocolat contribue bien à l’atmosphère), une satisfaction profonde. Vous avez passé un week-end en famille, parmi les vôtres, vos frères et sœurs d’écriture. C’est juste génial. »


Ermina et l'équipe Tintamar(r)e
Merci à Patastec pour la photo