mercredi 15 septembre 2010

Cécile Duquenne à la convention SF et F de Grenoble

La 37e convention de SF organisée par les Rev’ailleurs a eu lieu du 26 au 29 août à Grenoble, conjointement à la première convention de Fantasy organisée par Elbakin.net. En tant que jeune auteur publiée, je faisais d’une pierre trois coups, car c’était également ma première séance de dédicaces ! Avant de partir, j’avais préparé mes antisèches, mais aussi mes cartes CoCyclics, vous pensez bien.

Vendredi 27, j’arrive sur le campus étudiant de Grenoble : une grande plaine, une chaîne montagneuse tout autour, des bâtiments modernes… La convention est dans un petit bâtiment carré, avec des baies vitrées. En entrant, je suis tout de suite accueillie par Gilles Goulet, membre de l’équipe d’organisation, qui me tutoie d’emblée et me parle comme à une amie. Le ton est donné !

Je suis censée retrouver vers midi Corinne Guitteaud, l’éditrice en chef des éditions Voy’[el], mais elle n’arrivera que plus tard à cause de la grande migration de fin de vacances sur les autoroutes de France. Je me sens minuscule et anonyme au milieu de la petite foule réunie ici : je reconnais quelques visages - Charlotte Bousquet, connue via forums mais que je n’ose pas aborder au début, Fabien Clavel, Alain Damasio, Alain le Bussy, Don Lorenjy… et c’est tout. Je me doute que les autres méritent tout autant d’être reconnus, cependant, maxi mea culpa, je n’en connais pas un seul ! Quand Corinne arrive, tout s’éclaire : elle me présente et le courant passe immédiatement. Il suffisait que j’ose adresser la parole à ce beau monde. Je ne me sens pas du tout exclue - que ce soit à cause de mon jeune âge, de mon peu d’expérience en écriture, ou bien de mon inculture crasse en SF (eh oui) Au contraire, je me sens bien, en famille, entre passionnés de tous les mondes imaginaires.

Tant et si bien que, peu après, je n’hésite pas à distribuer mes cartes CoCyclics à droite et à gauche, et on finit même par venir m’en demander. Je parle des cycles, de nos résultats côté publication, du port incertain, de l’ambiance de la mare, bref, de tout ce qui fait que CoCyclics est une utopie bien réelle. Il y en a qui vont devenir accros au nénuphou, moi j’vous l’dis ! J’en profite aussi pour aborder quelques éditeurs afin de leur parler du collectif. Ils repartiront avec ma carte, et moi la leur !

Merci à Ellen Herzfeld, du site 42, pour le portrait !


Bien que l’ambiance soit à la détente, il y a de très sérieux enjeux derrière cette convention. En effet, nous pouvons voter pour les gagnants du Prix Rosny Aîné, en romans et nouvelles. J’ai pour ma part très envie de voir gagner, respectivement dans chaque catégorie, La loi du désert de Franck Ferric, et Verre brisé de Celia Deiana, une grenouille de notre mare qui venait de sauter dans le grand bain ! Au final, Ugo Bellagamba, pour Tancrède : une uchronie, et Jérôme Noirez, pour Terre de fraye, remportent le prix.

Un autre prix d’importance va être attribué lors de cette convention : la toute première édition du Prix de Fantasy Elbakin.net ! Une première à laquelle, là aussi, une grenouille s’est invitée : Samantha Bailly, pour La langue du silence, premier tome du dyptique Au-delà de l’Oraison dans la catégorie meilleur roman francophone jeunesse. Le prix ne lui a pas été attribué, mais comme le souligne Emmanuel Chastellière d’Elbakin.net, chacun des romans en lice mérite d’être lu !

Cette remise de prix a lieu samedi en fin d’après midi, peu avant le banquet du soir, servi en intérieur, et où a lieu une vente aux enchères hilarante en plus d’être intéressante. Sont à vendre, entre autres choses, une épreuve non corrigée d’Outrage et Rébellion, des anciens fanzines épuisés, des pantoufles Star Wars taille 41 (+1, et nous étions à 42)… les gains de cette vente sont reversés aux Rev’ailleurs pour la prochaine convention.

Dimanche, c’est la journée ouverte au public. Très peu de monde, très peu de ventes, et donc peu de dédicaces d'Entrechats, mais là encore je ne regrette pas d’être venue. Les conversations continuent d’être passionnantes et les rencontres, inoubliables !

Pour les photos, je ne peux que vous conseiller d’aller sur le site d’ActuSF et celui d’Elbakin.net.

Voilà, en conclusion, j’ai passé un weekend génial, à parler de tout, de rien, de CoCyclics et d’écriture. Je tiens à remercier Corinne de m’avoir invitée à la convention, j’ai l’impression d’avoir sauté à pieds joints dans le grand bain de la SFFF, et je ne veux pas en sortir ! C’est tellement bien d’être une grenouille…

J’ai déjà hâte d’être à la prochaine fois et je suis certaine que, si, vous aussi, vous décidez d’y aller, vous verrez que CoCyclics est une mare, certes, mais qu’elle fait partie d’un énorme marécage dans lequel gros et petits poissons accueillent volontiers la petite friture !


4 commentaires :

  1. Ce que Cécile ne peut pas dire, c'est que passer une soirée en sa compagnie (au moins le repas) était du plus délicieux.
    Merci pour tes sourires !

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  2. Merci pour ce compte-rendu super sympathique, Cécile ! La prochaine fois, je suis sûre que plein de grenouilles t'accompagneront !

    Silvie

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  3. Très joli compte-rendu et un salon qui avait l'air plein de promesses !

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  4. Don Lo > et la réciproque est également vraie ! J'espère qu'on aura l'occasion de se revoir (et promis, pas de comparaisons ;)).

    Conteuse & Garulfo > oh que oui, il faudra plus de grenouilles la prochaine fois !!

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