Comme tous les ans, le mois de novembre a vu se dérouler le NaNoWriMo.
Mais quelle est donc cette étrange bête ? Dérouler le nom peut aider : National Novel Writing Month (http://nanowrimo.org/). Le but du challenge, donc, est d'écrire un roman de 50 000 mots en un mois. Et ce, aux côté de collègues auteur·e·s du monde entier (eh oui, le NaNo n'est plus national depuis bien longtemps).
Le NaNoWriMo, ce sont les participant·e·s qui en parlent le mieux. Tintama(r)re a donc réuni les témoignages de profils différents de NaNoteurs et de NaNoteuses, qui vous seront présentés tous les soirs.
Ce soir, Aelys (http://lesmotsdaelys.blogspot.fr/) se prête au jeu et répond aux questions de Vestrit.
Aelys, tu es une NaNoRebelle, comme on dit, tu nous expliques à quoi ça correspond ?
Ça veut tout simplement dire que je fais le Nano avec les autres, mais pas en écrivant un premier jet. Pour ma part, j'avais de grosses corrections, à la limite de la réécriture, à faire sur un roman de 50 000 mots, et j'ai choisi d'utiliser l'émulation et les quotas du Nano pour atteindre cet objectif. C'est moins lourd à gérer qu'un vrai Nano, mais garder le rythme sur des corrections lourdes n'est pas toujours facile non plus, ça m'a donc été très utile !
Qu'est-ce que tu aimes dans cet événement ?
L'émulation avant tout : le fait qu'on soit nombreux à se lancer ce défi fou, à demander des nouvelles des autres, de leurs avancées. Quand on est crevé mais qu'on voit les copains d'acharner, ça motive pour se lancer malgré tout ! Sans compter que, quand on a un problème, on peut toujours compter sur eux pour nous débloquer.
Comment travailles-tu pour venir à bout de ton quota quotidien ? Quelle est ta routine ?
Alors, euh, je suis un mauvais exemple pour ça, parce que je n'ai pas de routine ni de quota quotidien. En particulier pour le NaNo rebelle : puisque ce sont des corrections et non un premier jet qui peut être tout pourri, je préfère prendre le temps dont j'ai besoin pour réfléchir quand j'en ai besoin, quitte à prendre du retard... en revanche, quand j'avance, j'avance à fond !
Donc je travaille par étapes, en me ménageant des plages de travail et en gardant mes réflexions en fond dès que je quitte l'ordinateur, pour résoudre les problèmes un à un.
Pour finir, qu'est-ce que le NaNo t'a apporté ?
La fin des corrections des Notes pour un monde meilleur, qui ont été difficiles et m'ont demandé beaucoup de persévérance... Grâce à l'émulation du NaNo, j'ai pu m'y mettre à fond et l'envoyer à l'éditeur à la fin du mois ! Et, cerise sur le gâteau, apprendre qu'il veut la publier le mois suivant. Merci, le NaNo !
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