mercredi 27 mars 2013

Du 1er au 7 avril, coup de projecteur sur Walrus !

Qui est Walrus ?
Comme nous l'avions mentionné dans l'article précédent, Walrus est un studio de création spécialisé dans la fabrication de livres numériques qui s'est lancé dans la publication d'oeuvres de fiction.

C'est donc un éditeur de romans ?
Oui, mais pas seulement !
Walrus a décidé de lancer une collections de nouvelles de 40.000 à 80.000 signes environ. Les textes seront publiés un par un, vendus sous format numérique, naturellement. Il s'agit d'un AT permanent, en quelque sorte.

Quel genre de romans ? Et quel genre de nouvelles ?
Justement, un des responsables de la maison, Julien Simon, propose de vous rencontrer sur le forum, du lundi 1er au dimanche 7 avril directement sur un fil spécial. Il présentera le projet et répondra à toutes vos questions : ligne éditoriale, questions techniques, contrats, fonctionnement de la maison, etc.

Nous vous invitons donc nombreux à intervenir et poser vos questions tout au long de la semaine prochaine ! Rendez-vous sur le forum ! *
 
* Cette partie du forum est destinée aux nouvelles et nouvellistes. Si vous n'êtes pas membre du forum, il faut vous inscrire pour participer. Si vous ne pouvez pas atteindre la section des nouvelles mais que vous êtes intéressé par la discussion, vous pouvez demander l'accès à la première personne dont le pseudonyme est orange sur le forum.

dimanche 24 mars 2013

Un nouveau partenaire pour CoCyclics, les Editions Walrus !



Qui est Walrus ?
C'est un studio de création spécialisé dans la fabrication de livres numériques (ebooks) au format EPUB. Leurs clients, éditeurs ou collectivités locales, leur confient la numérisation de leur catalogue. Leurs domaines de compétences vont de la conversion basique d’un texte jusqu’à la réalisation de livres numériques multimédia, interactifs et innovants.

En quoi CoCyclics est-il concerné ?
Eh bien, Walrus se lance dans la publication d'oeuvre de fictions, et plus précisément , romans, novellas, recueil de nouvelles etc. C'est le cas de "TOXIC", une série par épisodes signé Stéphane Desienne, connu sur le forum sous le pseudonyme de Desienne.

Et comment savoir ce que cherche Walrus ?
Justement ! Nous préparons avec les Editions Walrus une rencontre sur le forum pour que vous puissiez en discuter directement avec l'éditeur, mais chut... C'est encore en préparation. La suite au prochain épisode !

mercredi 20 mars 2013

Les séries numériques : entretien avec Anne Rossi

Après avoir rencontré Stéphane Désienne, l'équipe Tintamar(r)e continue avec Anne Rossi, auteure de la série numérique Passeurs d'ombre.


Bonjour Kira, merci d’accepter de répondre à nos questions. Pourrais-tu nous dire quelques mots sur les Passeurs d'ombre ?

Passeurs d'ombre est une série de romance fantasy en sept épisodes. Par romance, j'entends que l'histoire d'amour entre deux protagonistes se situe au cœur de l'intrigue pour chaque épisode. Chaque épisode concerne un couple différent, sauf les deux derniers qui forment une suite. Pour la fantasy, il s'agit d'un univers imaginaire, dans lequel le soleil est trop lointain pour éclairer la terre. La lumière n'existe que pour les hommes, réfugiés au sein des villes.


L'opposition entre l'ombre et la lumière est à la base de l'univers que tu y développes, comment t'est venue cette idée ?

Quand je travaillais sur Une larme de sirène, un roman jeunesse paru récemment aux éditions Sortilèges. Dans ce roman, sous la mer, on retrouve le même problème de lumière, puisque les rayons du soleil ne pénètrent pas à la profondeur où ils se trouvent. Les Atlantes s'éclairent donc au moyen d'anémones lumineuses. J'ai voulu recréer cette même problématique ombre/lumière dans un univers plus adulte.


À chaque épisode le narrateur change et ce, sur trois générations, comment gères-tu ces différents points de vue lors de l'écriture ?

Les narratrices ayant des parcours et des caractères fort différents, j'ai travaillé la caractérisation de chaque personnage pour que chacune trouve sa "voix". D'autant plus qu'à plusieurs reprise, la narratrice d'un épisode se retrouve en face de celle de l'épisode précédent, ce qui présente celle-ci sous un nouveau jour. Enfin, certains personnages sont amenés à évoluer, notamment Eliane, qui est très jeune lors du premier épisode (ce qui explique certains choix qu'elle fait alors) tandis que lors du cinquième, elle est devenue une femme plus expérimentée.


Avais-tu dès l'origine, le projet de faire de cette histoire une série numérique ? Qu’est-ce qui t’a attiré dans ce format, et en ferais-tu à nouveau si l’occasion se représentait ?

Pas du tout. A la base, j'avais seulement écrit le quatrième épisode (Ombre et lumière, avec Zoltan et Oriana), que je présentais comme une novella. Ce n'est que quand je l'ai soumis à NumérikLivres qu'ils m'ont suggéré de développer l'univers comme une série. J'ai tout de suite accepté, parce que j'aime beaucoup le principe des séries numériques, qui me rappelle un peu celui des romans-feuilletons du temps d'Alexandre Dumas. En tant que lectrice, j'en ai suivi plusieurs: par exemple, Sang d'ocre de Lydie Blaizot aux éditions du Petit Caveau, ou GeMs de Corinne Guitteaud et Isabelle Wenta aux éditions Voyel. Pour moi, c'est un format particulièrement bien adapté au numérique.

Et oui, je vais recommencer. Outre la préparation de la saison 2 de Passeurs d'ombre, j'ai une autre série de romance fantasy aux éditions Nergäl, Enfants du feu. La sortie du premier épisode, Le sang du dragon, est imminente. J'ai également une série de romance contemporaine, Chronique d'un amour fou, à paraître aux éditions Laska à partir de mai 2013.


Comment s'est passé le travail éditorial ?

Nous avions un accord de principe pour la série, mais le travail éditorial n'a commencé qu'une fois tous les épisodes rédigés et corrigés (contrairement à ce que nous avons fait sur Enfants du feu, par exemple, où le travail s'est fait épisode par épisode). Tous les épisodes ont donc été travaillés dans la foulée, ce qui a permis, selon le choix de l'éditeur, de les sortir tous simultanément, pour éviter une insoutenable attente aux lecteurs


Serait-il possible d’avoir quelques détails concernant les droits d’auteur sur ce format ?

25% de droits d'auteur sur le prix de vente hors taxe. Sachant que chaque épisode se vend 0,99 centimes d'euros, sauf le premier, qui est gratuit. Mais je suis contente, la série s'est bien vendue, et surtout, ceux qui avaient acheté le second épisode sont allés jusqu'au dernier, ce qui est bon signe.


Au-delà de cette série, tu as créé une multitude de personnages évoluant dans des univers très différents qui vont de la piraterie à un monde aquatique en passant par un collège. Comment concilies-tu tous ces projets ?

En travaillant par couches successives. 
Étape 1 : la construction du monde, la plus longue. Pendant des mois, voire des années, je prends des notes sur mon carnet, sur les personnages, le synopsis, le monde... Parfois, ça n'aboutit à rien. Sinon, quand j'ai un synopsis satisfaisant, des personnages qui tiennent la route et un monde à peu près cohérent, je passe à l'étape 2. 
Étape 2 : rédaction du premier jet. En général, si l'étape 1 était correcte, ça va très vite (et je ne m'occupe de RIEN d'autre durant ce temps). Une fois le premier jet rédigé, je laisse décanter, le temps de faire des corrections sur un autre projet, par exemple. Étape 3 :corrections du premier jet (parfois légères, souvent lourdes...) 
Étape 4, 5, 6... : envoi aux bêta-lecteurs, recorrections (plus ou moins lourdes), etc (le pire, c'est sur les projets jeunesse où les bêta-lecteurs sont mes propres enfants, notamment ma fille aînée qui la le chic pour traquer les incohérences sur la construction du monde et le scénario...) 
Étape 7 : envoi aux éditeurs, ouf! Je peux tout oublier, le temps de recevoir une réponse (et si tout va bien, de pouvoir recommencer avec les corrections éditoriales).


Et pour finir, pourrais-tu nous rappeler tes prochaines publications ?

Rappel : Une démone chez les anges et Une larme de sirène viennent tout juste de sortir aux éditions Sortilèges. Si vous avez des enfants, des petits frères, des petites cousines, des neveux, n'hésitez pas! En principe, toujours en jeunesse, Suzy Online devrait sortir en mai aux éditions Les Lucioles, et Petite musique de nuit en septembre.

Côté adultes, comme je le disais, l'épisode 1 de Enfants du feu devrait sortir ce mois-ci aux éditions Nergäl. Si vous avez aimé Passeurs d'ombre vous devriez vous y retrouver (en plus il y a aussi une version papier de prévue).
Le 14 février sort ma première nouvelle aux éditions Laska (spécialisées dans la romance francophone): Les yeux de tempête, qui sera suivie de Bébé à bord, puis de la série Chronique d'un amour fou.

Merci pour vos questions,
à bientôt


Nankin et l'équipe Tintamar(r)e