mercredi 25 avril 2012

La jeune fille, les cadavres et les vampires...

Nous avons profité de la sortie du Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue pour nous entretenir avec Cécile Duquenne et un invité surprise ! Au menu : écriture, humour et dents longues.


Q – Bonjour Cécile ! Alors, prête pour la sortie de ta novella ?

R – Absolument ! On m'a même offert un super stylo à dédicaces, je suis parée.

Q – La question que l’équipe souhaiterait te poser est la suivante : pourquoi les vampires ? C’est un sujet très à la mode en ce moment ; qu’est-ce qui t’a poussée à t’y intéresser ?

R – À cause de Buffy contre les vampires... sans blague, en plus ! J'ai découvert cette série sur le tard, il y a trois ans à peine. J'ai dévoré l'intégralité en deux mois, alors que j'avais beaucoup d'examens à la fac.
Sinon, mis à part ce "coup de cœur" qui m'a donné envie de plonger le nez dans ces types univers, je sais que l'effet de mode a eu son rôle : il y a aussi eu l'envie de donner ma propre version du vampirisme. De tous les vampirismes, en fait. C'est d'ailleurs pour cela que, à un moment, j'envisageais d'appeler la série Du vampirisme, et non les Nécrophiles Anonymes.

Q – Le ton que tu emploies est volontiers léger, voire parodique. Est-ce que l’équilibre à maintenir entre l’histoire sérieuse et la comédie t’a paru difficile à obtenir ?

R – L'auto-dérision est un mode de vie personnel. Me mettre dans la peau d'un personnage narrateur qui relativiserait tout par l'humour, même le pire (surtout le pire), n'a donc pas été un choix conscient. D'ailleurs, quand on m'a annoncé que mon histoire était drôle, j'ai d'abord récusé car pour moi l'humour y tenait une place minime, pour ne pas dire anecdotique. Puis j'ai reconsidéré ma novella. Et là, effectivement, le côté drôle m'est apparu. Pour autant, j'y raconte des choses très graves, et le personnage narrateur traverse une crise identitaire qui le remet complètement en question.
En fait, l'humour est transcrit par certains personnages volontiers caricaturaux, certaines répliques qui émaillent le texte, et les situations complètement absurdes qui surgissent de temps à autre.
Sincèrement, je n'y ai pas réfléchi en écrivant le texte. C'est au début des corrections que je me suis intéressée à cet équilibre entre humour et sérieux. Le plus difficile, ça a été d'arrondir les angles de certaines scènes pour que l'absurde paraisse réel...

Q – Nous arrivons à la question habituelle pour les auteurs estampillés par CoCyclics : que t’a apporté le cycle sur cette novella ? Et est-ce que ce travail s’est également ressenti sur la suite de la série ?

R – Le cycle m'a apporté de l'aide en ce qui concerne le format, ainsi que le sujet. Je n'avais jamais écrit de novella, ni de texte à la première personne du singulier. Le cycle a été un moyen d'apprendre à maîtriser le format, le sujet, le style choisi : ce que je n'aurais pas réussi toute seule.
Sincèrement, ça a été un soulagement quand j'ai appris que la novella était acceptée par CoCyclics.

Q – Comment se sont passées les corrections éditoriales avec Voy'[el] ?

R – Mon éditrice m'a dit qu'il y aurait peu de corrections à faire, ce qui m'a surprise au premier abord, car j'étais habituée à des corrections éditoriales conséquentes. Nous sommes tombées d'accord sur le fait que le cycle CoCyclics y était pour beaucoup : après être passé par le tamis de 6 bêta-lecteurs, il ne restait que du détail à rectifier.
Ceci complète ma réponse à la question précédente : le cycle permet de se sentir plus confiant lors des corrections éditoriales voire, comme ça a été le cas ici, de les réduire.
Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que ce soit comme ça pour tous mes romans... ce serait trop facile, sinon. ;p

Q – Et aujourd’hui, que pense Népomucène de tout ceci ? A-t-il un droit de regard sur ce que tu exposes de sa vie ?

R – Ah, je lui laisse la parole, sinon il va dire qu'en plus d'écrire en son nom, je lui vole la vedette... ^^

Népomucène – Je suis ravi, bien entendu, de voir que notre série a trouvé preneur ! Nous sommes nombreux dans le monde de la nuit (humains, vampires, loups-garous et autres créatures à dents plus ou moins longues) à souhaiter vivre pacifiquement parmi vous. Cette série est un bon moyen de désamorcer le conflit social qui a éclaté entre les mondes diurnes et nocturnes. Ainsi, en lisant, ce sera comme si vous aviez vécu vous-même ce qui est arrivé.
Pour ce premier tome, vous serez dans ma peau d'humain, ce qui vous permettra de découvrir le monde de la nuit de mes yeux de profane.
Pour le deuxième, mon ami Bob, un vampire, vous accueillera parmi ses pensées.
Pour le troisième tome, un autre genre de créature de la nuit sera votre guide, mais je n'en dis pas plus pour l'instant.
J'espère que vous trouverez, dans ces récits tirés de faits réels (bien entendu !), les réponses que vous cherchez sur nous tous, les morts et leurs amis. J'espère par ailleurs que vous aurez à cœur de devenir, également, un Nécrophile Anonyme !

Merci Cécile pour tes réponses, et nous donnons rendez-vous aux lecteurs très bientôt, chez Voy'[el] !

jeudi 19 avril 2012

Quadruple Assassinat dans la rue de la morgue - Cécile Duquenne






Pour le moins qu'on puisse dire, 2012 est une année qui commence très bien pour Cécile Duquenne. En effet, paraît ce mois-ci aux éditions Voy'[el] le premier tome des Nécrophiles Anonymes : Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue. Mais voici plutôt un résumé :


Népomucène, préposé à la Morgue, mène une vie tranquille et nocturne en compagnie de Bob, vampire millésime 1840. Lorsqu’il manque devenir la cinquième victime d’un mystérieux assassin, son ami de longue date mène l’enquête. L’immortel est certain qu’une autre créature surnaturelle a commis le massacre.
Népomucène reste à ses côtés, inquiet de la tournure des événements. Pour lui, le vampire va au devant du danger ; quel genre d’ami serait-il s’il ne surveillait pas au moins ses arrières ? Au fil des découvertes, sur la nature de l’assassin mais aussi celle de Bob, Népomucène sent que leur relation change…

Quadruple assassinat dans la rue de la Morgue est un joyeux mélange d’influences vampiriques et de littérature du XIXe. Au rythme de l’enquête, les clichés sont retournés comme des gants. Car, ainsi que le dirait Bob : « Les humains en savent autant à propos des vampires qu’un organisme unicellulaire sur la mécanique quantique ».


Ce matin-là, alors que la mare s'éveille doucement, trois grenouilles, Célia, Swald et Tsumire, se sont données rendez-vous sur le nénuphar Tintamare, situé dans une zone reculée de la mare, près des bureaux des modérateurs. Autour de verres de nénuphou et de mouches grillées, elles confient aux journalistes du blog leurs impressions sur Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue.
Célia, l'une des alpha-lectrices de la phase I, prend la parole en premier :
« Quadruple Assassinat a été ma première expérience d'alpha. Le thème m'avait accrochée ; je suis une grande fan de vampires mais plutôt du côté gore et sérieux ! Du coup l'aspect léger et pince sans rire de la novella de Cécile m'attirait : j'adore les challenges. J'ai découvert un texte plein de promesses et une auteure agréable, et surtout bosseuse. Travailler avec Cécile et les autres alphas a été un vrai plaisir et je suis impatiente de découvrir le résultat final... ainsi que ses suites.
Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue m'a rendue amoureuse d'un perroquet et, pour quelqu'un qui n'aime pas les oiseaux, c'est un véritable exploit ! »
Puis, c'est au tour des bêta-lecteurs qui ont travaillé sur la phase III de témoigner. Swald déclare :
« Au moment où Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue allait entrer en phase 3, j’étais bêta-lectrice depuis très peu de temps. J’avais l’intention de prendre mes marques en douceur. Mais le titre du roman de Cécile m’a tapé dans l’œil et, après avoir lu le début, j’avais envie de faire plus ample connaissance avec lui...
Je n’ai pas regretté un seul instant que ma candidature comme bêta soit acceptée ! Tout le roman était un régal (j’ai éprouvé un plaisir de gourmet, notamment, grâce aux personnages savoureux d’humanité et aux multiples références intertextuelles qui émaillaient le texte avec humour). Je suis très fière d’avoir aidé à peaufiner Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue. J’anticipe avec joie la lecture du prochain volet des Nécrophiles anonymes. »
Tsumire renchérit :
« Je garde un très bon souvenir de ma bêta-lecture du roman Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue. L’humour m’a volé des sourires, voire des éclats de rire, et j’ai été enchantée par la caractérisation des personnages. Une dose de suspens agrémente le tout. Une bonne recette servie par une belle plume. J’ai en mémoire le fou rire d’un certain vampire et une discussion très audacieuse entre amis. En tant que bêta-lectrice, l’annonce de la publication de Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue a été partagée avec joie. Il fut fort agréable de travailler avec Cécile Duquenne. Elle est professionnelle, enjouée et efficace, et je suis heureuse de collaborer sur son deuxième volet. De bons moments m’attendent encore ! »

mercredi 4 avril 2012

Les grenouilles travaillent, travaillent…

Les grenouilles travaillent, travaillent…

S’efforçant de concilier les trios passion-famille- profession ou passion-famille-études, nos amies s’activent de leur mieux. Vaille que vaille, de petits bonds en grandes avancées, la plupart d’entre elles progressent sur leurs écrits.

Celles qui ont engagées un manuscrit dans un cycle CoCyclics ne sont pas en reste : ce premier trimestre, deux d’entre elles ont amené leur manuscrit jusqu’à la fin du cycle de bêta-lecture.

Bravo à Elikya, pour Kaefra, Cité de la terre et du ciel, et à Aelys, pour La Couleur de l'aube.

Elles rejoignent les quinze autres grenouilles qui, avant elles, ont conduit leurs manuscrits jusqu’à l’estampille Cocyclics.

Félicitations encore une fois, à elles toutes et aux bêta-lecteurs qui les ont accompagnées pendant les longs mois que nécessite ce travail.

D’ailleurs notre mare se réjouit d’avance d’une prochaine parution (le 20 avril !) qui portera le nombre de manuscrits estampillés et édités à sept (pour voir les six premiers : http://cocyclics.org/index.php?option=c ... &Itemid=69).

De quoi mettre en perce quelques tonneaux de nénuphou, la boisson nationale des grenouilles Cocyclics !


 Cliquez pour voir le graphique en grand !

D’autres célébrations sont-elles à prévoir bientôt ?

Les efforts de nos treize grenouilles en cycle tendraient à le prouver : ce premier trimestre 2012, presque toutes ont franchi des étapes décisives !

Bienvenue à Isa S, avec Thirion et le lait de dragon, Sycophante, avec Les Pirates de l'Escroc-Griffe, Ermina, avec Timraza, et Chapardeuse, avec Kisasi, pour leur entrée en cycle.

Chapardeuse et Sycophante, faisant fi de toute prévision, ont même terminé leur phase 1, et commencent leurs corrections de phase 2, corrections où les ont précédées Elfine noire, avec La nuit des Coeurs froids, et Macalys, avec Mary's Blues.

La phase 3 du cycle n’a pas eu moins de succès : y sont entrées Patastec, avec La brume des ténèbres, Scipion, avec La vieille paire de lunettes, et GabrielleTrompeLaMort, avec L'étrange cas du docteur Ravna et de Monsieur Gray.

Desienne, quant à lui, a attaqué la phase 4, avec Contre-Mesures, suivi en toute fin de trimestre par Ayaquina, avec Les gens de l'eau.
Voici des candidats sérieux pour une prochaine estampille !


Cette atmosphère de travail intense n’a pas rebuté les candidatures : Fred, Milora, Siècle Vaëlban, ewallker, Siana, et Gerryoff ont rejoint ce trimestre les rangs des bêta-lecteurs.

Bienvenue, bienvenue.

Et bon travail à tous !


Conteuse et l'équipe du blog.