lundi 31 octobre 2011

Double estampille : double tournée !


Des bruits de bouchons de nénuphou se font entendre depuis ce dimanche dans les eaux sombres de la Mare. En effet, l’équipe des bêta-lecteurs fête une double estampille !
La première est attribuée à Kira, pour son roman fantastique Marcheurs de rêves. Quand deux grands adolescents détiennent le pouvoir de diriger leurs songes, cela fait des étincelles, et les bêta-lecteurs qui se sont penchés sur ce texte ne diront pas le contraire. Mélindra et Scribo-loutre en alpha, Khellendros, Earane et Célia en bêta, se sont retrouvés plongés dans un monde à la fois onirique et bien réel.
S’est-il passé la même chose pour les bêtas de la seconde estampille de la semaine ? En tout cas Chapardeuse et Macalys en alphas, Pingu, Silène, GabrielleTrompeLaMort et –stef en bêtas, ont certainement pris goût à la magie et aux combats d’un autre monde avec les Outrepasseurs, de Blackwatch. Nous ne savons d'ailleurs pas s’ils sont déjà revenus dans la réalité.
Ces deux estampilles quasi simultanées peuvent rendre fières leurs auteures, et nous leur souhaitons le succès qu’elles méritent pour la suite !

dimanche 30 octobre 2011

Un blog bien palmé !

Pour fêter le premier anniversaire (avec un peu de retard) de la reprise en main du blog, la rédaction a décidé de vous donner un aperçu de son organisation. Un reportage sur le vif dans les couloirs sombres et (un peu) bordéliques du nénuphar Tintama(r)re.

Ledit nénuphar se trouve à la frontière des eaux sombres, derrière les bureaux de travail des bêta-lecteurs, à quelques brasses à peine des forums secrets des modérateurs et permanents. Voilà, il est assez bien éclairé, à l'abri du vent et, surtout, en hauteur (oui, on peut parfaitement être en hauteur sur un nénuphar) afin de traquer toutes les informations en provenance des quatre coins de la Mare.

Réaménagés en septembre 2010 autour des permanents et de l'actuelle Rédac' Chef (moi-même), les bureaux de la rédaction se sont rapidement vus investis par une équipe énergique. S'il y a eu des départs et des arrivées, nous comptons aujourd'hui un noyau dur de rédacteurs et surtout de bêta-lecteurs : Mélanie, Melindra et Iluinar. Chaque article, avant et après publication, passe entre leurs palmes, à l'affut de la plus petite incohérence, coquille, ou du moindre lien cassé. Les Permanents passent également de temps en temps pour tendre une patte secourable, voire pour tenir la barque lors des vacances de la Rédac' Chef.

Tintama(r)re se faisant l'écho des multiples projets du forum, plusieurs autres grenouilles se sont installées dans leurs propres bureaux. Tout d'abord l'équipe des Challenges annuels, menée par –stef, aidé d'Earane, Chocolaa, Sytra et Aethra, puis le tout nouveau binôme en charge de la surveillance des Dissections batraciennes, Aelys et Isaiah. Enfin, notre chère Conteuse s'occupe des chiffres, présentant tous les trimestres une synthèse complète des cycles, nouveaux lecteurs et départs en retraite. Sachant que chacune de ses grenouilles participe au bon fonctionnement du blog, même hors de son espace d'origine, la rédaction de Tintama(r)re ne manque pas de bras !
Le rôle du blog est de vous donner, vous chers membres du forum ou simples visiteurs, un aperçu de nos activités et des réalisations de tout un chacun. Hors informations sur les cycles et les partenariats, notre mission première est de parler des romans sortis de cycle, de leur estampille jusqu'à leur publication. Nous cherchons aussi à nous faire l’écho des réussites des grenouilles nouvellistes, bien que cela reste encore un sujet en chantier. Les coups de cœur des dissections batraciennes sont publiés également sur le blog, ainsi que les comptes-rendus des salons auxquels participent les grenouilles, en tant qu'auteurs ou simples visiteurs. Les rencontres privées avec des auteurs professionnels sont également retranscrites, bref, tout ce qui touche de près ou de loin l'activité du forum.

Ensuite me direz-vous, il y a tout le reste. Et comment décide-t-on de parler de tel ou tel sujet ? Eh bien voilà qui est fort simple : on se tape dessus, et comme j’ai deux voix de plus que tout le monde (et les points de puissance au maximum), j'impose tout ce que je veux…


Non, en fait, quand un des membres de l'équipe souhaite traiter d'un sujet, il en fait part sur le forum dédié, nous en discutons, à savoir si le sujet correspond ou non au cadre éditorial du forum, et nous nous mettons au travail. Nous sommes également ouverts à toute proposition d'article de la part des bêta-lecteurs comme de toutes les autres grenouilles ; chaque proposition est étudiée par l'équipe et les permanents. Ensuite, la grenouille peut rédiger elle-même son article, ou en laisser la charge à un des membres de la rédaction, ce qui s'est d'ailleurs passé récemment avec l'article sur les traducteurs, proposé par Cédric, et traité par Isaiah avec l'aide du même Cédric et de Mandesandre.

Aujourd’hui, Tintama(r)re a atteint son rythme de croisière. À titre personnel, je ne m'attendais pas à ce que nous abattions autant de travail en si peu de temps et je suis très fière du blog et de notre équipe. Rendez-vous dans quelques jours pour le prochain article !


Célia.

samedi 22 octobre 2011

Destination Univers : Le sommaire annoncé !

L'anthologie Destination Univers sortira en février chez Griffe d'Encre, à l'occasion du festival Zone Franche de Bagneux. Ce projet a fait l'objet d'un partenariat avec CoCyclics dont nous avions déjà parlé il y a quelques semaines.
Depuis quelques jours le sommaire a été annoncé officiellement. CoCyclics applaudit de toutes ses palmes le résultat et félicite chaleureusement les quatre auteurs amphibiens qui ont vu leur texte accepté : Anthony Boulanger, Célia Deiana, Olivier Gechter et Aurélie Ligier.
Alors que tout un chacun bosse sur ses corrections éditoriales, voici la couverture et la présentation officielle de l’objet.


Qui n'a pas rêvé des étoiles ?
Franchir le seuil de la lumière, foncer dans l'hyperespace par des chemins secrets, filer au cœur des astres mourants, plonger dans la chevelure des nébuleuses et s'aveugler à la lumière des supernovæ ; rêver parce que le ciel au-dessus de nous est à la fois fascinant et irrésistible.
Mais la navette Atlantis a atterrit et ne repartira plus, le ciel nous est désormais fermé.
Huit auteurs ne se sont pas résignés, ils ont pris leur envol dans cette anthologie. Ils nous ont chanté les planètes lointaines et les océans spatiaux, les stations orbitales et les vaisseaux rutilants sous des étoiles inconnues. Ils ont peuplé l'univers immense de dangers incommensurables, d'aventuriers exceptionnels, d'intelligences artificielles, de civilisations oubliées et de trésors fabuleux.
Parce que, même si le ciel nous est fermé, il nous reste le rêve.
Et qu’on ne rêve jamais assez.


Sommaire :
Évaporation et sublimation – Anthony Boulanger, lauréat du prix Zone Franche
Le Bal des méduses – Célia Deiana
Les Tiges – Xavier Dollo
Sleeping Beauty – Anne Fakhouri
Le Gambit de Hunger – Olivier Gechter, lauréat du prix Zone Franche
Les Dieux bruyants – Laurent Genefort
Le Marathon des trois lunes – Aurélie Ligier
Space Khan – Olivier Paquet
Postface – Jeanne-A Debats et Jean-Claude Dunyach

Le travail entre les anthologistes et nos auteurs fera l'objet d'une partie de la table ronde « Apprentis écrivains, mode d'emploi : Comment soumettre un texte ? Quels sont les processus de sélection ? Quelques conseils pour les écrivains en herbe... », aux Utopiales de Nantes.*
Anthologistes et auteurs seront également présents, comme de bien entendu, à Zone Franche, notamment pour la table ronde consacrée à l'ouvrage.**
Bravo encore à tous les auteurs et aux grenouilles pour leur participation et/ou leur soutien et vivement la sortie de Destination Univers !


* Utopiales de Nantes. Jeudi 10 novembre, 18h30, bar de Mme Spock. « Apprentis écrivains, mode d'emploi Comment soumettre un texte ? Quels sont les processus de sélection ? Quelques conseils pour les écrivains en herbe... » avec : Anne Fakhouri, Jeanne-A. Debats ; Modération : Jean-Claude Dunyach
** Zone Franche de Bagneux. Samedi 11 février 2012, 17h. Avec Jeanne-A Debats, Jean-Claude Dunyach, auteurs et directeur de l’anthologie. Modération : Stéphanie Nicot.

mercredi 19 octobre 2011

Convention CoCyclics : 3ème prise !

En ce début d’octobre, alors que les feuilles rougissent aux arbres et que l’écrivain frileux sent les premiers frimas de l’automne au bout de ses orteils – il faut toujours travailler avec des chaussettes – une trentaine de grenouilles a investi un gîte de campagne pour trois jours de réunion. La convention CoCyclics prend vie pour la troisième fois, organisée par Alaric, qui prend la succession de NB et Roanne, épaulé par l’association des Tremplins de l’imaginaire. Dans un lieu éloigné de tout – même si certains y ont trouvé une connexion internet – les grenouilles sont invitées à échanger autour de l’écriture et de repas conviviaux.

Les premiers arrivants du vendredi ont ainsi pu bénéficier, notamment, de l’expérience de Roanne pour dédramatiser les cycles de bêta-lecture. En effet le système a fait ses preuves mais, quand une grenouille se retrouve au pied du mur avec son manuscrit sous le bras, ça peut faire un peu peur. Les auteurs ayant déjà bénéficié du cycle, que leur expérience ait été baignée d’huile de rose et de chocolat fin ou non, ont généreusement répondu aux interrogations des jeunes grenouilles.

Le samedi soir, ce sont trois auteurs (estampillés pour deux d'entre eux) qui nous ont parlé de l’après : envoi, attente, contrat, correction, promotion. Sans tabou aucun, Silène, Paul Beorn et Thomas John ont là aussi livré leurs expériences qui, sur certains points, étaient totalement opposées ! Les membres présents ayant un pied – ou les deux – dans le monde de la petite édition ou du fanzinat, et certains novellistes, ont également participé à la conversation, histoire d’éclaircir un peu ce grand flou artistique que peut être la publication d’un texte, quels que soient sa longueur, son message, son genre ou sa forme.


Paul Beorn, Silène et Thomas John pour une conférence détendue !

Et dans la journée, ah, que pouvions-nous bien faire ?
Eh bien, inutile de tirer au flanc, notre Gentil Organisateur avait préparé des ateliers d’écriture. Quelques grenouilles sérieuses ont pu travailler sur les sentiments, les mettant en scène dans l’action, la description ou le dialogue ; puis des cadavres exquis sur les thèmes mélangés de « voyage dans le temps », « cuisine extra-terrestre » et « bateau hanté » furent écrits à… dix mains ! Les résultats surréalistes sont aujourd’hui lisibles sur le forum des novellistes. Ce que les participants, auteurs aux expériences diverses, en retiennent, est sans doute le fait qu’on peut ne pas être bloqué en écriture, et qu’on peut très bien aussi écrire un nouvelle, certes surréaliste, en trois quarts d’heure, voire une micro-nouvelle en dix minutes.


On exploite les petits nouveaux ! JMT, Siècle Vaëlban et LHomme_au_chapeau

Le lendemain dimanche, Alaric nous avait préparé un exercice tout autre : raconter son livre en dix minutes à un éditeur potentiel. Travail difficile s’il en est, la victime pouvait discuter de son roman et de la manière dont elle le présentait avec ses deux bourreaux. Visiblement, ce moment-là a eu beaucoup de succès parmi les participants !

Comme tous les ans, la convention s’est achevée bien trop vite. On y a bien rajouté un atelier truffe, une tombola de livres et quelques parties de loup garou, mais il fallait bien s’y résoudre : dimanche soir, les grenouilles ont retrouvé leurs pénates en se disant sans doute, à l’heure de coucher les enfants ou de payer les factures, « vivement l’année prochaine ».


Des fois, oui, on est sérieux, mais pas tout le temps

samedi 15 octobre 2011

Et la jeunesse dans tout ça ?

A l'occasion de la sortie en librairie du Bateau vagabond, l'équipe de Tintama(r)re s'en est allée poser quelques questions à son auteur : genèse, cycle et littérature jeunesse !




Le Bateau vagabond est le second volume de Moana (Le premier étant La Saveur des figues). Comment as-tu abordé son écriture ? Est-ce que tu avais déjà un plan précis lors de la conception de La Saveur des figues ?

Après avoir écrit La Saveur des figues, je pensais m'arrêter là, j'avais tout défini avec précision et c'était un one-shot*. Quand il a été fini, mes proches l'ont lu et ils m'en ont demandé plus. Moi-même, j'avais du mal à laisser Moana, j'ai donc imaginé une suite en deux volumes. Je veux décrire la façon dont l'enfant devient adolescent avec ses défauts, ses illusions mais aussi son énorme appétit de vivre. Elle va connaître la révolte et son prix. Puis, dans le tome 3, son passage à la grande adolescence, le début de l'âge adulte où l'on découvre d'autres façons de s'affirmer que cette révolte ! Si Moana vous a conquis, Le Bateau vagabond est pour vous mais il faudra attendre le tome 3 pour avoir le fin mot de l'histoire.

Le premier volume n’est pas passé en cycle. Pourquoi as-tu souhaité que ce soit le cas pour Le Bateau vagabond ?

En fait, La Saveur des figues a été acceptée par mon éditeur, Saad Bouri, avant que je ne devienne bêta-lectrice, il n'était donc pas question que je fasse un cycle alors que le travail avec l'éditeur était déjà avancé. Mais c’était mon premier roman et je n'étais pas sûre de moi pour Le Bateau vagabond, j'avais besoin de confronter mon écriture aux grenouilles afin de mieux connaître mon style, de le dégrossir. J'avais peur qu'il ne plaise pas à mon éditeur : je me suis dit que la première fois, on surprend, la seconde, on risque de décevoir alors le faire bêta-lire, c'était rassurant. Je pense qu'il s'agissait pour moi de prendre confiance aussi. Je remercie mes alphas et mes bêtas pour le travail accompli sur ce roman. J'ai beaucoup appris et, quand je l'ai remis à mon éditeur, je n'avais pas le même sentiment que la première fois. Cette fois, j'étais auteure, et même mieux, une auteure qui assume ses choix, et ça, c'est le cycle qui me l'a donné.

Tu écris en jeunesse (et non en littérature « de passerelle », plus orientée vers les adolescents). Peux-tu nous parler un peu de ce « genre » peut-être mal connu par les lecteurs de l’imaginaire ?

Écrire en jeunesse, pour moi, c'est accepter certaines contraintes de style et de ton : on ne doit pas prendre les lecteurs pour de jeunes stupides ; il faut leur parler vrai sans pour autant oublier qu'ils n'ont pas autant de vocabulaire qu'un adulte, parfois moins de persévérance aussi devant les passages longuets. Aller à l'économie dans la description, réfléchir à une caractérisation efficace mais éclatée, privilégier des dialogues vifs à de longues explications psychologiques, éviter un vocabulaire abscons : tout cela me semble important. Pour autant, je fais très attention à ne pas tomber dans la pédagogie : ils lisent pour le plaisir et pas pour se voir asséner une morale bien-pensante. J'essaye d'éviter la caricature tout en abordant des thèmes qui me semblent importants à l'adolescence. Pour moi, la littérature passerelle concerne les grands ados, lycéens, jeunes étudiants : j'écris pour ma part pour les collégiens.

Les aventures de Moana contiennent un message écologique et trans-générationnel fort. Comment ne pas tomber dans le texte « à message » ? As-tu eu des difficultés à trouver un équilibre entre ces thèmes et l’aspect épique, l’esprit d’aventure de ton histoire ?

Ne pas tomber dans le texte « à message », c'est toute la difficulté et cela me parle d'autant plus que j'ai choisi le nucléaire comme fantôme de l'industrialisation massive. Avec ce qui s'est passé au Japon, j'ai peur qu'on n'y voit de la récupération quoique le livre ait été écrit bien avant. Je pense que le message ne doit pas être pesant : il est là, bien sûr, j'écris de l'anticipation pour véhiculer des idées, dresser le tableau d'un avenir inquiétant pour réfléchir à notre présent (non moins inquiétant) mais je veux aussi qu'on puisse lire les romans sans être dans l'obligation de tenir compte de ces messages et juste profiter de l'histoire. C'est le sens de mon pseudonyme : je l'ai emprunté à Rabelais qui dit de son Gargantua, en substance, qu'on peut le lire pour s'amuser mais aussi choisir de chercher un peu entre les lignes.
Les thèmes et l'aventure se sont mêlés naturellement, j'ai du mal à définir cet aspect de la genèse du roman : j'ai une intrigue en tête et des choses à transmettre, les deux s'emboîtent au petit bonheur la chance. C'est aussi à cause de cet équilibre approximatif que le passage en cycle me semblait nécessaire, pour vérifier que la sauce prenait.

Quelles ont été les réactions de tes jeunes lecteurs à la Saveur des Figues ? Quelles sont tes attentes (ou tes peurs) pour l’accueil du Bateau Vagabond ?

Les lecteurs de La Saveur des figues sont généralement ravis, j'en ai rencontré dans des classes, sur les salons et dans mon collège puisque le livre est au CDI. Ils n'ont pas trop aimé la couverture et m'avouent qu'ils ne l'auraient pas forcément choisi d'eux-mêmes mais finalement, ils le dévorent, même les lecteurs peu enthousiastes au premier abord et les libraires me disent que la suite est attendue. Il a plus souvent séduit les filles, certains garçons l'ont trouvé un peu lent, d'autres l'ont cependant adoré.
J'ai peur que cette suite ne plaise pas, que les lecteurs ne trouvent pas assez de réponses dans ce tome 2 ou que, l'effet de surprise passé, mon univers ne soit plus si attrayant mais j'essaye de me rassurer en me disant que tous les auteurs ressentent ça... gloups...
J'espère surtout que les gens en parleront autour d'eux, que le livre continuera son chemin et qu'ils auront envie de suivre Moana pour le tome 3.


* one-shot : histoire qui tient en un seul volume.

lundi 10 octobre 2011

Le bateau vagabond - Silène



En ce lundi d’octobre, en (presque) plein été indien (soyons un peu optimiste), Silène vous invite à retrouver Moana. L’héroïne de La saveur des figues a grandi, et c’est dans Le bateau vagabond qu’aujourd’hui nous sommes conviés, continuant à découvrir ce monde post-apocalyptique original et… refroidi.

Nous vous présentons le résumé du livre, en attendant une quatrième de couverture officielle :

Arrivée en Corse, Moana prend le relais de Mémine comme conteuse et part sur les routes avec ses amis Pierre et Chris, le magicien des images. Leur emprisonnement provoque une série d'aventures qui vont la mener de nouveau à de grands voyages, bien plus loin qu'elle ne se l'imaginait. Elle découvre l'Argo, bateau vagabond, dirigé par un quatuor de vieux marins, rebelles à l'autorité du Gouvernement central.

Alors qu'elle grandit et ouvre les yeux sur l'univers glacé et totalitaire de 2052, elle découvre de nouveaux sentiments, de la jalousie à la révolte...

Comme nous en avons pris l’habitude depuis quelques temps, nous joignons à cette présentation les témoignages de trois bêtas ayant participé au cycle de Silène.

Chapardeuse :

J’avais déjà lu le premier tome des aventures de Moana et gagné l’envie de découvrir la suite. Quelle plus belle opportunité que de travailler sur le tome 2 avec Silène ?

Le bateau vagabond a deux facettes qui se complètent : au cours du roman, le personnage de Moana gagne en maturité rapidement et de façon plus perceptible que dans La saveur des figues, ce qui plaira sans nul doute au jeune lectorat. De plus, le gouvernement de Pondichéry devient bien plus tangible et dangereux dans ce second tome, qui fait la part belle aux péripéties en tout genre.

Travailler avec Silène a également été un immense plaisir, car nous avions à peu près la même vision des choses. Il va sans dire que j’ai pris un ticket sur le futur troisième tome !

Kira :

Le bateau vagabond, second volume de La saveur des figues, est entré en phase 3 de cycle au moment où, toute jeune bêta-lectrice, j'étrennais ma tenue vert sombre.

Le thème m'a tout de suite séduite. Un roman jeunesse ? Dans un futur post-apocalyptique ?

Sur des thèmes comme la relation de l'homme à la nature ou la transmission entre générations ? J'achète !

Je n'avais pas encore lu le premier tome ? Peu importait : acheté et dévoré en moins de trois jours, il ne m'a donné que plus envie de me lancer.

Il y avait une contrainte de temps liée au calendrier éditorial ? Pas de problème : nous avons effectué les retours au fur et à mesure sans attendre la synthèse finale, nous consultant au besoin s'il existait des différences sur un point.

La bêta-lecture fut un plaisir : à ce stade, il ne restait plus que des problèmes mineurs. D'autre part, la communication avec l'auteur et les autres bêta-lecteurs a été très agréable.

Que retenir du Bateau vagabond ? L'odeur de la mer, une héroïne qui évolue, qui connaît des moments difficiles, voire tragiques, mais aussi l'amitié, l'amour, le voyage. Un monde qui s'élargit, et le Cube, des personnages profondément humains. En dépit de l'absence de la grand-mère, j'ai même préféré ce volume à La saveur des figues, et j'attends avec impatience de tenir le livre abouti entre mes mains pour pouvoir le relire, juste pour le plaisir, cette fois.

Beorn :

Pour moi, bêta-lire Le bateau vagabond a été aussi facile que de manger une part de tarte à la fraise (et la tarte à la fraise constitue pour moi le sommet de l'art culinaire, toutes cultures confondues). D'abord j'avais lu La saveur des figues (le tome 1) et je connaissais bien les personnages. J’étais heureux et impatient de le retrouver. Je savais ce que l'auteur en avait déjà fait et je pouvais donc facilement aider Silène dans son projet en pointant ce qui collait ou ne collait pas, selon moi, avec leur caractérisation. Ensuite, j’ai trouvé très peu de choses à régler sur ce roman, ce qui ne m’a pas empêché de pointer de nombreux points de détails, juste pour lui casser les pieds affûter et polir encore un peu plus un ouvrage déjà largement prêt à être confronté à l'épreuve de l'éditeur. Enfin, je connaissais très bien l’auteur et j'étais en confiance avec elle, je n’avais aucun doute sur sa capacité à recevoir toutes les remarques que je jugeais bon de lui faire.

Mais surtout, cette lecture aux côté de Moana, de ses premiers amours et de ses premières grandes décisions a été un vrai plaisir de bout en bout…

Nous vous souhaitons une bonne lecture et vous retrouvons dans quelques jours, avec Silène, pour papoter littérature jeunesse !

jeudi 6 octobre 2011

Fedeylins : Aux bords du mal - Nadia Coste


Il y quelques mois CoCyclics fêtait la sortie de Fedeylins, de Nadia Coste. Les Rives du Monde (nommé pour le prix Imaginales des collégiens 2012 !) correspondait à la première moitié du tapuscrit passé en cycle. Et c'est aujourd'hui, le 6 octobre, que sort la seconde partie : Aux bords du mal.
Précisons aussi que l'histoire du petit Cahyl ne s'arrêtera pas là, puisque deux autres tomes sont encore prévus.
En attendant, voici la quatrième de couverture, histoire de vous donner l'eau à la bouche :

Cahyl le fedeylin et Glark le gorderive décident de fuir ensemble leurs sociétés respectives. Ils tournent le dos au Monde, s'enfoncent dans la forêt avec l'espoir de donner un sens à leur vie. Mais la liberté a un prix : les ennemis sont légion, les dangers nombreux, les drames quotidiens. Leur errance s'annonce périlleuse et, lorsqu'ils découvrent l'existence d'un complot risquant de briser l'équilibre fragile qui règne entre leurs deux peuples, leur incertitude grandit.
Fuir sans se retourner ?
Revenir en arrière ?
Peut-être est-il déjà trop tard...