lundi 15 avril 2013

Un dialogue passionnant avec les éditions Walrus

Le 24 mars dernier, Cocyclics et les éditions Walrus annonçaient leur partenariat. À cette occasion, une semaine d'échange a été prévue entre les grenouilles et Julien Simon, le directeur éditorial de Walrus.

Le principe ? Du 1er au 7 avril, un sujet a été ouvert pour permettre aux membres du forum de poser toutes leurs questions sur la ligne éditoriale, la sélection des textes, la promotion, la place de l'édition numérique en France et bien d'autres encore.

L'heure est maintenant au bilan. Julien Simon revient sur cette expérience :

Pourquoi avoir accepté ce projet ?

J'ai pensé que ce serait une bonne expérience d'un côté comme de l'autre : on a rarement l'occasion de répondre en quasi temps réel aux questions des auteurs, et nous savons à quel point ils s'en posent. D'un autre côté, j'espère les avoir convaincus que le numérique n'était pas un grand Satan. Cocyclics est devenu une quasi marque déposée dans le milieu : nous y faisons très attention.

Qu'as-tu pensé des questions posées ?

Je les ai trouvées très pragmatiques, très pratiques. Je m'attendais à un débat de fond sur le numérique, mais pas du tout : il y a un côté très terre-à-terre chez les auteurs d'imaginaire, finalement, très posé. Nous n'avons pas abordé toutes les possibilités, narratives et techniques, qu'offre ce format. Peut-être dans une prochaine discussion. En tout cas, j'ai trouvé que la discussion était de haut vol. C'était très bien.

Qu’en as-tu retiré en tant qu’éditeur ?

C'est toujours positif de voir ce qui se passe dans la tête des auteurs. Pour ce que ça m'a apporté, on verra dans les prochains jours, les prochaines semaines... en fonction de la manière dont ma boîte aux lettres se remplit de textes !

***

De leur côté, les membres du forum ont aussi commenté l'initiative.
Le ton agréable et la transparence des réponses ont été très appréciés comme le souligne Kira : "Échange très courtois, totale transparence de la part de l'éditeur sur son travail, réponses approfondies et soulevant certains aspects auxquels nous n'aurions pas forcément pensé."

Eva renchérit sur l'intérêt pratique de ces réponses : "J'ai trouvé l'échange très intéressant parce qu'il m'a permis d'apprendre quantité de choses sur l'édition numérique en général et sur le fonctionnement d'un éditeur (Walrus) en particulier. Le ton était convivial, les réponses détaillées et pleines d'enthousiasme."

Et si certains étaient réticents face à l'édition 100% numérique, leur opinion a évolué grâce à cet échange. Vestrit l'explique dans son compte rendu : "Je les connaissais à peine avant cette semaine (notamment via Desienne et Toxic (1)), et je suis assez frileuse, de base, face aux pure players (2) (l'envie d'une publi papier, etc.), mais ils m'ont vraiment fait reconsidérer la question. Je leur soumettrai peut-être un texte un jour."

Nous remercions encore une fois les éditions Walrus et Julien Simon pour leur participation enthousiaste et enrichissante et nous concluons l'article sur le ressenti d'Arya :

"L'échange est même allé au-delà de l'attente que j'en avais. J'éprouvais une certaine curiosité pour les statistiques de téléchargement, mais grâce à leur investissement, à la passion qu'ils transmettaient, le jeu des questions / réponses s'est transformé en un échange passionnant sur l'édition en numérique en général, sur toutes ces voies, ces chemins qui s'ouvrent. Bref, c'était à la fois enrichissant et stimulant."


(1)Toxic série numérique de science-fiction par Stéphane Desienne aux éditions Walrus (lien).
(2)Les pure players désignent une entreprise ayant démarré et exerçant dans un secteur d'activité unique (dans ce cas présent, l'édition numérique)(Merci Wiki).

Note : Merci à Ioana Alexandru (Booz) pour la rédaction de l'article. 

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