dimanche 6 février 2011

Les bêta-lecteurs se dévoilent !

Les eaux sombres de la Mare sont un lieu qui fait souvent peur aux grenouilles. Coupées du reste du monde par une barrière de roseaux, elles renferment des éléments aussi terrifiants que les modérateurs, les intervenants, les permanents et, pire, Super Grenouille.

Et puis, il y a les habitants de ces eaux sombres, les bêta-lecteurs. Quelques-uns d’entre eux ont accepté gentiment de répondre à quelques questions, histoire de mettre en lumière leur travail, leur devoir, que dis-je, leur mission !

Sur un nénuphar meublé d’une table de conférence bardée de micros, Earane, jeune bêta, Daerel, fin modérateur, Silène, vive permanente, et Iluinar, vieux de la vieille, s’expriment, sans langue de bois, un verre de nénuphou à portée de main, devant une assemblée nombreuse et curieuse.


La première question, évidente, directe, fuse : qu’est-ce qu’un bêta-lecteur ?


C’est Earane qui s’exprime en première, résumant les pensées de Daerel et Iluinar : « C’est une personne qui aime lire, découvrir les univers d’autres auteurs et qui a la volonté d’aider quiconque à s’améliorer en analysant ses écrits. »

Silène rajoute le théorique toujours utile : « Stricto-sensu, c’est quelqu'un qui bêta-lit un roman et fait bêta-lire le sien dans le cadre du cycle Cocyclics, vote pour les soumissions de romans et les candidatures de bêta-lecteurs. »


Mais à quoi ça sert un bêta-lecteur ? À quoi ça sert de bêta-lire ?


Daerel offre aux grenouilles une réponse synthétique : « À améliorer nos textes et nos histoires… Bêta-lire permet d'avoir de meilleurs romans et donc de plus grands plaisirs de lecture. Mais bêta-lire permet aussi, si on est auteur, de réfléchir à sa propre pratique de l'écriture et donc à devenir un meilleur écrivain. Une pierre, deux coups dans la Mare en gros. »
Fort de son expérience, Iluinar rajoute : « Un bêta-lecteur apporte un regard extérieur sur le texte, un regard de lecteur exigeant que l'auteur ne peut pas exercer lui-même. Il peut aussi jouer un rôle de "coach" pour aider l'auteur à exprimer le meilleur de lui-même et à le regonfler en cas de baisse de motivation. »

Earane renchérit sur les avantages à bêta-lire les textes des autres : « Ça permet de progresser énormément ! C’est un bon moyen de constater que nous aussi, nous possédons certains tics d’écriture et de les gommer au fur et à mesure. On va plus facilement à la chasse de ses petits défauts ensuite quand on les remarque chez d’autres. Ensuite, cela exerce l’esprit critique : on apprend à dire les choses avec respect et surtout, on apprend à recevoir les critiques sur ses propres écrits. Pour moi, cela a été une révélation. Je me suis rendue compte des choses que j’insérais dans mes textes, sans même en avoir conscience. Maintenant, je garde ça en tête quand je corrige mes histoires. Je ne dirai pas que je ne fais plus les mêmes erreurs, non, mais je fais plus attention. »

« Mais bêta-lire n'a rien d'une obligation, ajoute Iluinar. Je pense pourtant que c'est très utile et même les auteurs pros ont leurs lecteurs privilégiés. Parce qu'il est très difficile pour l'auteur de se rendre compte de l'effet que produit son texte sur le lecteur. L'auteur sait ce qu'il veut faire passer dans son texte mais, de part sa position interne, il ne peut pas se rendre compte de ce qui passe vraiment jusqu'au lecteur. »


Quelles sont les conditions pour bêta-lire ? Doit-on avoir une légitimité ?


Iluinar met immédiatement une limite aux questions posées : « Je ne sais pas si le terme légitimité est approprié. Après tout, nous ne sommes que des amateurs. Certains ont déjà publié et d'autres non. Par contre, il existe bien une sélection sur la base des bêtas-lectures effectuées sur des extraits de romans ou des nouvelles. Pour un auteur, laisser son roman à des bêtas-lecteurs, qui vont le disséquer impitoyablement, demande une certaine confiance ; on ne laisse pas son bébé à n'importe qui ! C'est pour ça que la sélection ne se contente pas d'examiner l'aspect technique des bêta-lectures mais aussi l'aspect plus humain du rapport qui s'établit entre l'auteur et le bêta-lecteur. »

Silène, fidèle à elle-même, explique les règles des candidatures : « Devenir bêta-lecteur est un engagement qui demande une candidature officielle, examinée avec soin par tous les bêtas-lecteurs durant un mois. A noter qu'une fois devenue bêta-lecteur, on s'engage aussi à réfléchir sur les candidatures des nouveaux ! Après avoir lu les bêtas effectuées par le candidat, tout le monde s'exprime sur ses qualités et défauts de bêta sans mettre totalement de côté son ressenti sur la personne qui se propose : en effet, la question de la confiance est aussi importante puisqu'il va s'agir ensuite de livrer un texte et à travers lui, son auteur à quelqu'un. Dans la première phase du cycle, l'auteur ne choisit pas son alpha-lecteur et cela peut faire peur : on y pense aussi quand on examine les candidatures. Cette personne-là saura-t-elle accompagner l'auteur ? Saura-t-elle tenir le coup sur la durée, pendant de longs mois de travail ? Et comme auteur, le candidat pourra-t-il se plier au système assez strict du cycle ? Bêta-lire ou se faire bêta-lire sur un roman est bien autre chose que sur une nouvelle, car cela suppose un investissement autrement plus important de part et d'autre. »

Daerel expose sa propre réponse : « À mon sens, pour être bêta-lecteur, il y a plusieurs conditions :

- Aimer lire.

- Vouloir aider les auteurs à améliorer leurs textes.

- Maîtriser la langue.

- Être au service de l'auteur dans le sens où on conseille et on n'impose/réécrit pas.

- Avoir du temps.

- Aimer les histoires.

Posséder ces dispositions permet de commencer la bêta-lecture. Ensuite, une légitimité ? La légitimité est dans le partage, un bêta-lecteur ne s'impose pas ; l'auteur l'invite à venir l'aider. On ne vient pas aider un auteur qui ne le demande pas. La notion d'invitation de la part de l'auteur est importante car on n'est pas chez soi quand on bêta-lit et donc on doit respecter les règles de notre hôte. Si vous êtes invité à dîner chez quelqu'un, vous n'allez pas lui expliquer comment cuisiner. Bêta-lire, c'est pareil. On ne force pas l'auteur à suivre nos choix, on lui indique ce qui nous turlupine dans ses choix. »


Si nous ne parlons pas de légitimité au sens professionnel du terme, qu’appelez-vous alors la « période d’intégration » ?


De nouveau Iluinar explique : « La période d'intégration à la mare est nécessaire pour ce côté humain que j'évoquais à la question précédente. Une bêta-lecture d'un roman entier ne peut se limiter aux questions de technique d'écriture. Il est nécessaire qu'une empathie se crée entre auteur et bêta-lecteur et c'est bien plus facile quand on se connaît. C'est pourquoi nous demandons aux candidats bêta-lecteur de ne pas postuler tout de suite et de prendre le temps de faire connaissance avec la mare, ses habitants, ses coutumes et ses manières de procéder. »

Earane renchérit, parlant de sa propre expérience sur le forum : « En fait, plus on s’exerce à la bêta-lecture, plus on devient bêta-lecteur. C’est durant cette fameuse période d’intégration qu’on arrive à ce stade. Je me suis immergée dans la mare en m’intéressant aux autres grenouilles, à leurs projets, à ceux qui se cachent aussi derrière leur écran. Bref, je me suis complètement immergée dans ce microcosme. En ce qui concerne mon changement de statut, j’avais longuement réfléchi avant de poser ma candidature et cela faisait environ un an que j’avais plongé dans la mare mais j’hésitais encore. Bien entendu, ce n’est pas parce que l’on candidate, que l’on devient officiellement bêta-lecteur. D’où le besoin de s’investir dans ses bêtas : être complet, cohérent, procéder avec sérieux et respect de l’auteur mais aussi approfondir ses remarques et critiques éventuelles. »


Certaines grenouilles ont entendu parler de « bêta privée », ou « bêta off » : qu’est-ce que c’est ?


Silène nous offre une réponse très claire : « On devient bêta privé si un auteur, du collectif ou non, d'ailleurs, nous demande ce service : ça arrive quand on se sent en confiance, entre amis ou parce qu'on est intéressé par une histoire que l'on a vu se développer dans le challenge, par exemple. Ces bêtas privées ne donnent pas l'accès à l'estampille et les échanges se font hors-mare. »


Que se passe-t-il quand un roman a été accepté en cycle ? Comment se font les associations bêta-lecteurs / auteur ?


Daerel commence par décrire la phase 1 du cycle, celle qui suit la sélection du roman : « Lorsqu'un auteur demande à entrer en cycle, on débat sur le roman. Si le collectif juge que le roman est prêt à suivre un cycle, les défenseurs les plus assidus du roman sont souvent ceux qui se proposent pour être les alpha-lecteurs. S'il y a trop de volontaires, ça débat et un consensus se crée naturellement. Au pire, les Permanents tranchent en fonction des dettes de bêta-lecture de certaines grenouilles volontaires. »

Silène rajoute, pour le passage de la phase 2 à la phase 3 : « En fin de phase 2, l'auteur commence à dire qu'il va passer en phase 3 pour attirer le chaland et dès qu'il ouvre son fil de phase 3, ceux qui sont intéressés se portent candidats pour la bêta-lecture et l'auteur fait son choix s'il y en a trop. C'est parfois la foire d'empoigne et là encore, il y a quelques cuisses de grenouilles qui peuvent voler. C'est pour ça que SG est contente de pouvoir renouveler le stock de bêta-lecteurs régulièrement, parce que les éclopés, c'est moins pratique pour la conquête du monde ! »


Une question, inquiète, arrive : et si notre genre ne plaît à aucun bêta-lecteur ?


Illuinar rassure : « Je ne crois pas que ce soit déjà arrivé. Puisqu'il y a vote du collectif des bêta-lecteurs, si le texte est admis en cycle, c'est qu'il dispose d'une majorité de défenseurs. On trouve donc toujours les volontaires nécessaires parmi eux. »


Nous passons aux questions techniques et voici la première : j'aimerais savoir de quelle manière vous procédez lors des cycles de lectures de roman, sur papier, sur écran ?


Les réponses sont diverses. Pour Daerel, « J'ai fait les deux. Je préfère bêta-lire un roman sur papier... mais ça engage des frais (un roman de 300 pages). Sur écran, je suis plus lent mais c'est plus économique. »

Alors qu’Iluinar suit l’autre mouvance : « Uniquement sur écran. Je ne sais plus travailler avec du papier. »

Earane choisit une réponse normande : « Pour n’importe quelle bêta, je procède des deux manières selon la consistance du récit. S’il est trop long, je passe à la version papier. S’il est plus court, je bêta-lis sur mon écran. Parfois, j’ai besoin de m’imprégner du contenu via le papier, cela qui me permet une relecture facile car je l’emporte alors au travail aussi. »

Êtes-vous aussi précis que lors des bêta papyrus et port incertain ?


Silène se place du point de vue de la phase 1, particulière : « En alpha, on va à l'essentiel, le fond donc forcément, ce n'est pas du tout le même travail que sur un extrait : il s'agit de dégager les grandes lignes sans s'attarder sur le détail puisque l'auteur va peut-être modifier profondément son texte et que, par ailleurs, le détail sera vu en phase 3. Pour autant, on effectue tout de même une bêta détaillée d'un passage pour que l'auteur puisse avoir une idée des défauts récurrents de forme afin de procéder à des corrections générales avant la phase 3. »
Mais d’une manière générale, les bêta-lecteurs restent toujours précis dans leurs bêta-lectures, quel que soit le texte. « Oui. Comme sur un texte plus court, je note toutes les remarques qu'il m'inspire au fil de l'eau, remarques de forme mais aussi de fond, positives comme négatives », résume Iluinar.


Combien de temps prend une bêta-lecture ? Y a-t-il un long délai ?


Daerel témoigne : « Tout dépend de la taille du manuscrit. En moyenne 3-4 mois pour des romans de 800 000 signes. Mais je suis quelqu'un de lent. Je bêta-lis au maximum 20 000 signes par jour et il faut que j'aie le temps et le calme. Bêta-lire dans le stress n'a aucun intérêt. »
Silène approuve le « poids » de la vie privée et des autres projets sur une bêta-lecture de roman : « Il n'y a pas de règle car cela dépend de la longueur du texte mais je me dis que deux mois maximum, c'est bien assez pour l'auteur. Cela dit, avec les impératifs de la vie de tous les jours, ce n'est pas forcément possible et je pense que chacun fait ce qu'il peut ! C'est aussi parce qu'on doit pouvoir faire confiance à son bêta-lecteur quant à son implication dans le projet que l'examen des candidatures est essentiel. »

Iluinar reprend le micro : « Il n'y a pas de délai strict. Après, c'est une question de respect de l'auteur et du collectif. À partir du moment où on a accepté de s'occuper d'un texte, il faut le faire et dans un délai raisonnable. Sinon, si les aléas de la vie font que l'on n'a plus de temps disponible, il vaut mieux prévenir tout de suite pour que le collectif trouve une solution. »


Et il y a-t-il une grande différence entre la bêta-lecture d’un extrait ou d’une nouvelle et celle d’un roman ?


Iluinar continue sur sa lancée : « Au niveau de la technique, non. Les problèmes de forme et de fond sont les mêmes et les questions à se poser aussi. Cependant, il peut y avoir un côté coaching en plus dans le cadre d'un cycle Cocyclics. »

Earane est d’accord : « Je parle sans l’expérience (Earane n’a pas encore participé à des cycles en tant que bêta-lectrice), simplement avec mon ressenti. Je dirais que sur le fond et la forme, non. Par contre, là où ça diffère, c’est la durée. Avec un roman, on est plus sur le long terme, ce qui crée une relation de proximité avec l’auteur qu’on n’a pas forcément lors de la bêta d’une nouvelle ou d’un extrait. »


Les bêta-lecteurs lisent-ils une première fois un texte de A à Z sans se préoccuper des corrections afin de se mettre dans l'ambiance ou commencent-ils à tripatouiller et à s'arracher les cheveux dès les premières lignes ?


Là, les bêta-lecteurs sont unanimes. Laissons la parole à Daerel : « Je suis de la deuxième option. Quand je suis choisi comme bêta-lecteur, je ne suis pas lecteur. Donc, impossible pour moi de lire d'une traite le roman sans repérer tout de suite ce que je vais décortiquer. »

Lorsqu'on est bêta-lecteur, après avoir rendu son premier bilan, l'auteur fait ses corrections, puis il y a un troisième cycle de bêta-lecture et une dernière phase de correction. Y a t-il encore une phase de lecture du roman à la fin de la phase 4 ?


Question intéressante, pour laquelle Silène rappelle quelques bases du collectif : « Non, il n'y a pas de relecture finale officielle, quoique les grenouilles puissent bien sûr demander une dernière relecture privée à leurs bêtas ou à d'autres, bien sûr. Mais il est important qu'il n'y ait pas de relecture qui puisse passer pour une validation, en effet, l'estampille valide le travail pas la qualité finale du texte. Nous ne sommes pas éditeurs et l'estampille ne veut pas dire que le texte est bon, éditable ou quoi ou qu'est-ce. L'estampille indique juste que le travail a été fait sur ce texte par l'auteur et ses bêtas. »


Et comment se sent-on lorsqu'on change de statut ? Qu'est-ce-que cela change dans la perspective de bêta-lecture ?


Silène avoue : « Devenir bêta pour moi, ça a été un grand moment, je me suis sentie soudain investie d'une mission qui me tenait à cœur. J'ai eu peur aussi, de ne pas être à la hauteur. Je m'y suis mise plus sérieusement pour ne pas décevoir, quoique j'ai fait cela sérieusement avant aussi mais euh... ce n'était pas pareil ! »

Pour Earane, le constat est le même sur l’état dans lequel une grenouille se trouve suite à son acceptation : « Euphorique ! D'abord, on lit le message, puis on le relit plusieurs fois. Ensuite, on se demande si ce n'est pas un rêve. Enfin, on sautille partout tellement on est content. Quand on réalise enfin et que la joie est un peu retombée, on se dit que l'on va devoir assurer ! »
Et pour la bêta-lecture ? « C'est à mon sens une responsabilité supplémentaire. On est bêta-lecteur ! Ca y est, c'est fait ! Et c'est là que j'ai réalisé que finalement, cela ne m'avait pas changée. Cela m'a simplement forcée à me surpasser encore plus et à faire honneur à mon nouveau statut, c'est-à-dire à continuer à bêta lire avec respect et profondeur, en aidant l'auteur au mieux. Sur le fond, bien évidemment, la porte s'ouvre sur des bêtas à plus long terme et c'est là que la perspective se modifie puisqu'on doit rester cohérent avec notre demande de devenir bêta-lecteur, à savoir, être disponible dès lors qu'on s'engage officiellement sur un cycle, quel qu'il soit. »



Nous en venons aux questions les plus intéressantes, celles pour lesquelles nous sommes tous là : pourquoi la mare et qu'est-ce que ce mystérieux nénuphou ?


Earane répond, presque timidement : « Je ne suis qu’une humble grenouille, tous les secrets de la Mare ne m’ont pas encore été révélés »

Iluinar évite savamment la question : « Ben parce que les grenouilles vivent dans une mare. C'est évident, non ? »

Daerel prend un air de conspirateur qu’on ne lui connaissait pas : « La mare parce que c'est l'endroit où je me sens bien et où j'évolue positivement. Le nénuphou doit rester un mystère... »
Silène décide de lâcher LA révélation : « Le nénuphou est un breuvage hautement addictif et dont la composition secrète n'est révélée qu'aux plus courageux des bêtas-lecteurs, ceux qui sont prêts à le goûter pour de vrai lors d'une rencontre de grenouilles... et encore, cela suppose de donner un peu de soi : les grenouilles mâles doivent défiler en caleçon et les grenouilles femelles doivent apporter du chocolat. »


Allez : est-ce qu'on peut bêta lire la recette du nénuphou ?


Les interviewés sourient alors qu’un vent glacé souffle sur la Mare…

« Si vous vous faites tatouer "SG for ever" sur la fesse droite, on pourra en reparler mais là encore, rien n'est moins sûr ! », déclare, innocemment, Silène.

Mais pour Iluinar, il n’y a pas à tergiverser : « Il est des mystères réservés à une élite encore plus restreinte que celle des bêta-lecteurs ! »

« Mystère, mystère », lance Daerel.


Alors, si nous avons pu aujourd’hui porter des éclaircissements sur le travail des bêta-lecteurs, nous n’avons toujours pas réussi à découvrir le secret du nénuphou… Pourtant nos journalistes ont peut-être trouvé une alliée :


« Diantre, il existe une recette ! Aurait-on oublié de m’avertir ? Je mènerai l’enquête ! »
Merci Earane !

4 commentaires :

  1. Une interview très fraîche, comme à l'habitude du blog.

    Merci à tous d'avoir détaillé votre point de vue de Bêta-lecteurs!

    ;)

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  2. Pour la jeune grenouille que je suis, voilà une interview fort intéressante !
    Merci aux interviewés et à l'intervieweuse ! :D

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  3. Sous l'apparence d'un indescriptible charabia, tous vos propos font sens :) J'aime beaucoup l'idée de la mare aux grenouilles et du travail en partenariat ! Pour mon second ouvrage "100 premieres fois" peut -etre...

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