dimanche 7 octobre 2012

L'Après-dieux dans les librairies


Après avoir obtenu l’estampille en 2010, la novella L’Après-dieux de Maëlig Duval est parue chez griffe d’encre le 25 septembre 2012 pour le plus grand plaisir des lecteurs.


Albert Vaclau est fonctionnaire au bureau de la Reconstruction.
Il évalue de 1 à 5 les dégâts de la guerre civile dans les villages à reconstruire.
Il classe les organisations non gouvernementales de 1 à 9, selon leur niveau de sédition.

Mais quand il rencontre Eva et son fils, il doit se rendre à l’évidence : aucune échelle de valeurs ne peut s’appliquer à eux.

Mais laissons plutôt la parole aux ceux qui ont travaillé sur ce texte dans le cadre du cycle. Certains d’entre eux se sont retrouvés sur le nénuphar de Tintamar(r)e pour livrer leurs impressions de bêta-lecture. Sandrinoula qui l’a lu dans le cadre d’une phase un, consacré au fond, raconte :
« Lorsque j’ai découvert cette novella, elle s’intitulait encore La Dernière Plume. L’extrait que Maëlig avait mis en ligne m’avait séduite car on sentait que l’auteur jouait avec les codes de plusieurs genres, la poésie, le conte, le fantastique…
Je venais tout juste d’être acceptée comme bêta-lectrice sur le forum de CoCyclics, et j’ai eu l’honneur d’être en binôme avec une bêta-lectrice chevronnée, Blackwatch. Nous avons passé beaucoup de temps (et ce avec un grand plaisir !) à analyser les personnages, l’intrigue, le style, les lieux de la novella. J’ai énormément appris de cette alpha-lecture : Blackwatch m’a aidée à organiser ma réflexion et à formuler le plus précisément possible les forces et les points à améliorer de la novella.
Voir évoluer ce texte entre ses différentes versions m’a donné l’impression de voir grandir un enfant… En effet, dans sa version finale, le style m’a semblé bien plus mature : Maëlig a su développer les personnages et placer son récit dans une ambiance « d’après-guerre » que je trouve très forte. L’histoire que l’on découvre est la même qu’au départ, mais quel chemin parcouru dans la forme !
Je suis impatiente de tenir le livre entre mes mains pour relire l’histoire d’Albert, cette fois-ci en tant que lectrice ! »
De son côté, Blackwatch déclare : « Quand Maëlig a soumis sa novella pour le cycle, j’ai été très intriguée. Je connaissais Maëlig depuis un bout de temps, mais je n’avais pas encore découvert sa plume. L’extrait mettant en scène Albert, fonctionnaire à la fois déterminé et maladroit, un peu pataud même, m’a plu et j’ai donc sauté sur l’opportunité d’être alpha sur L’Après-dieux.
Je me suis retrouvée en binôme avec Sandrinoula, brillante bêta-lectrice pleine de vivacité, et nous avons suivi le parcours d’Albert, à mi-chemin entre le fantastique et le conte d’initiation, avec un grand plaisir. Je suis très fière d’avoir collaboré à ce texte et j’attends avec impatience l’occasion de le (re)découvrir ! »

Puis, c’est au tour de Tristeplume qui a travaillé en phase trois de prendre la parole : « La bêta-lecture de L’Après-Dieux a été un exercice très instructif et j’en retiendrai un aspect (je pourrai dire bien plus mais faisons bref). La difficulté principale a été de s’imprégner du style et des partis pris, même contestables, de l’auteur afin de pouvoir bêta-lire le texte sans dénaturer la « patte » de son auteur et de lui faciliter son appropriation des remarques faites. Il s’agissait donc de trouver le juste équilibre (que je ne prétends pas avoir trouvé d’ailleurs, peut-être ai-je été trop bienveillant ?) entre une certaine empathie et le regard critique du bêta-lecteur : respecter le texte pour mieux le bêta-lire. Après, intervenant un fin de cycle, où les questions de fond sont théoriquement déjà traitées, il a été plus aisé de se livrer à cet exercice. Une dernière remarque, j’avoue avoir beaucoup apprécié ce travail de peaufinage (soyons honnêtes, le plus gros du travail avait été fait) dans l’objectif de finaliser le texte avant que l’auteur franchisse le grand pas de le soumettre. C’est très excitant. »
Ensuite, Illuinar, qui a aussi travaillé sur la novella en phase trois, explique : « C’est d’abord le titre qui m’a interpellé. On a l’habitude d’imaginer des dieux créateurs de monde, mais un monde qui survivrait à ses dieux, l’idée était originale.
La lecture du texte a été un vrai plaisir, avec un style tout en douceur, agrémenté de descriptions poétiques, des personnages bien campés, crédibles et cohérents dans leurs comportements et leur évolution.
J’ai aussi bien aimé l’idée générale du texte et la société décrite. Faire de la vraie fantasy, c’est-à-dire se déroulant dans un monde totalement imaginaire mais avec un niveau technologique moderne, c’est rafraîchissant et ça change du sempiternel Moyen-Âge.
Pourtant, le texte tel qu’il m’est arrivé en bêta n’avait pas que du positif (sinon, je n’aurais rien eu à faire ^^). Sur la forme, je n’ai eu que des remarques mineures à formuler. Sur le fond, le principal problème restait un manque d’explications sur certains éléments de l’histoire qui en rendait la compréhension parfois un peu ardue. Le travail en cycle a été très bénéfique au texte sur ce point-là et j’attends avec impatience de découvrir la version publiée. »
Enfin, NB conclut : « Pour ma part, j’étais passée à côté de la première phase du cycle par manque de temps. Quand L’Après-Dieux est arrivé en phase III, là encore, ça ne collait pas avec mon planning et j’ai laissé l’une des places de bêta-lecteur à contre-cœur car j’avais eu l’occasion de bêta-lire plusieurs nouvelles de Maëlig dans le Port Incertain, et j’avais très envie de l’aider et partager son univers sur un texte plus long. Mais après sa phase III, Maëlig a estimé qu’elle avait encore beaucoup remanié le fond du texte, et souhaitait bénéficier de nouvelles bêta-lectures (une phase IIIbis) avant d’aller plus loin. Cette fois-ci, temps disponible ou pas, je me suis portée volontaire.
Je n’ai pas du tout regretté car cette histoire m’a entraîné dans un monde original à l’ambiance d’après-guerre qui me marque encore aujourd’hui. J’ai suivi le parcours des héros avec attention et j’espère que mes remarques ont pu rassurer Maëlig sur la cohérence globale de l’histoire et les choix effectués au cours de son cycle. Je me souviens n’avoir presque rien dit sur son style, très mature et abouti, dont je suis complètement fan !
J’ai hâte de lire la version finale pour re-découvrir ce texte, non plus en manuscrit, mais en vrai livre ! »

Nous souhaitons donc bonne lecture à tous ceux qui auront L’Après-dieux entre les mains et longue vie à cette novella.


Ermina et l'équipe Tintamar(r)e

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