Un nouveau roman vient de sortir du cycle CoCyclics. C’est avec joie que nous accueillons aujourd’hui
Jean-Sébastien Guillermou (Sycophante) pour qu’il nous parle des Pirates de l’Escroc-Griffe, fantasy
jeunesse !
Q – Bonjour Sycophante !
R – Bonjour Célia !
Q – Ça y est, ton roman a terminé le cycle de bêta-lecture ! Bravo à toi ! Qu’est-ce que tu ressens en ce moment ?
R – Merci ! Je suis sur un petit
nuage car le cycle a été intense. Je lui ai consacré une année de ma vie, il
m’est arrivé de travailler plus de huit heures par jour dessus, mais je ne le
regrette pas.
Q – Parle-nous un peu du pitch des Pirates. Qu’est-ce qui t’as poussé à écrire cette histoire en particulier ?
R – Tout a commencé avec un pitch
assez simple : un vieux pirate désabusé qui n'a jamais réussi un abordage et un
jeune orphelin à la recherche de son père partent en quête d'un trésor
légendaire. J’ai écrit ce récit parce que je suis un amoureux de la mer et de
la Fantasy. À l’époque, j’adorais Tolkien (et je l’aime toujours), mais j’avais
soif d’explorer d’autres mondes sans elfes, nains ou hobbits. Parallèlement,
j’ai réalisé que les histoires de pirates se déroulaient très souvent sur Terre
au XVIIe ou au XVIIIe siècle. J’ai alors passé plusieurs années à imaginer un
univers particulier, le Monde-Fleur, avec le Royaume des Mers Turquoises et ses
hommes-iguanes réduits en esclavage... Finalement c’est un roman d’aventures,
mais dans une réalité alternative. Comme je suis un grand fan d’Alexandre
Dumas, j’ai rédigé chaque chapitre dans l’esprit des romans-feuilletons, quand
le
lecteur devait attendre la semaine suivante pour lire la suite... Les mousquetaires noirs, les duels à la pistorapières, le cardinal Vélin, tout ces éléments sont des hommages à une époque romantique aujourd’hui révolue, mais aussi à la culture « pulp » et au steampunk. Enfin, j’avais envie de parler de la quête du père, et de l’équipage comme métaphore de la famille, des sujets qui me tiennent à cœur.
lecteur devait attendre la semaine suivante pour lire la suite... Les mousquetaires noirs, les duels à la pistorapières, le cardinal Vélin, tout ces éléments sont des hommages à une époque romantique aujourd’hui révolue, mais aussi à la culture « pulp » et au steampunk. Enfin, j’avais envie de parler de la quête du père, et de l’équipage comme métaphore de la famille, des sujets qui me tiennent à cœur.
Q – As-tu éprouvé des difficultés lors du cycle ? Ou, au contraire, des moments où tu t’es dit : oui, je sais où je vais et c’est génial ?
R – Les difficultés sont venues
quand j’ai lu les synthèses en phases 1 et 3 : quand on découvre ce qui ne
fonctionne pas, on se pose forcément des questions. Mais très vite, une
nouvelle version du roman se dessine, et on se prend à rêver du livre « idéal
», c’est excitant.
Q – Comment s’est passé ton travail avec tes alphas et bêtas ? [note : Kira, Elyna et Silène en phase 1, et Aelys, Ermina et Blackwatch en phase 3]
R – L’ambiance était géniale !
J’ai eu la chance de travailler avec des personnes humainement très riches,
compétentes, qui ont eu un regard pertinent sur les Pirates. La phase 1
a été instructive, car l’histoire et l’univers étaient
denses, du coup en phase 2 j’ai eu l’impression de tailler les branches d’un
arbre, pour recentrer le roman sur l’essentiel. La phase 3 a été radicalement différente
: j’ai redécouvert l’histoire à travers les yeux de mes héros. Ça a été
l’occasion pour moi d’aller plus loin dans l’émotion en phase 4, de rendre les
personnages plus vivants.
Q – Il s’agissait de ton premier cycle : avais-tu des attentes spécifiques ? Qu’en as-tu retiré à la fin ?
R – J’ai tout de suite demandé à mes
alphas et bêtas de faire preuve de sincérité. Le mot d’ordre a été franchise :
je ne voulais pas être ménagé, ou qu’elles versent dans l’autocensure. Les
critiques ne sont jamais agréables à entendre, mais elles permettent de
progresser. Mieux vaut les avoir en cycle que de la part de lecteurs déçus... Finalement,
le roman est bien meilleur que ce que je pouvais rêver, parce que mes alphas et
bêtas m’ont poussé dans mes retranchements. Au-delà du livre, j’ai aussi
l’impression d’avoir enrichi mon écriture pour les livres à venir, c’est un
cadeau qui n’a pas de prix.
Q – Avant d’entrer en cycle, les Pirates ont fait l’objet d’un challenge sur le forum : comment as-tu abordé cette façon assez particulière (bien qu’habituelle pour beaucoup de grenouilles) d’écrire ton premier jet ?
R – Pour être précis, c’est le
tome 3 qui a bénéficié de ce challenge. Effectivement, écrire ce premier jet
était très particulier, car chaque semaine un nouvel extrait était attendu sur
le forum, et j’avais envie de faire plaisir à mes lecteurs. J’avais déjà rédigé
les tomes 1 et 2, mais le challenge s’est révélé être une aventure
rafraîchissante, car je me suis senti soutenu : l’écriture perd son caractère
solitaire pour devenir un vrai moment de partage... Pour un écrivain, le challenge
est une expérience unique.
Q – Le premier jet sur les challenges, tes corrections, le cycle ; maintenant que tout cela est passé, te sens-tu prêt à naviguer vers cette nouvelle étape qu’est la recherche d’éditeur ?
R – Oui, j’ai la chance d’avoir
déjà des premiers retours enthousiastes. J’ai hâte que mes chers pirates
arrivent enfin à bon port !
Q – Eh bien Sycophante, nous te souhaitons tous les possibles pour les Pirates. Merci d’avoir répondu à nos questions !
R – Un grand merci à vous ! Ainsi
qu’à Céline Lacomblez, l’illustratrice du site et de la page Facebook des Pirates de l’Escroc-Griffe.
Vous pouvez retrouver
Jean-Sébastien Guillermou et ses pirates sur son blog (http://escroc-griffe.com/) et sa page
facebook (https://www.facebook.com/escroc.griffe)
Céline Lacomblez, dont deux
illustrations enrichissent cet article, possède également un site
officiel : http://lilluscrivaine.eklablog.com/
Célia, pour l’équipe
Tintamare.
Oyé Sycophante , félicitations !
RépondreSupprimerYata Capitaine ! BRAVO !
RépondreSupprimerBel article ! Félicitations aussi aux Alphas et Bêtas ! Vivement que les pirates trouvent un éditeur...