Aujourd’hui paraît un nouveau roman estampillé : Fedeylins, Les rives du monde, de Nadia Coste. Les éditions Gründ publient le premier volume de cette tétralogie de fantasy jeunesse (même si elle dépasse ces classifications).
Comme tous les fedeylins, petits êtres ailés vivant au bord d’une mare qui constitue leur monde, Cahyl éclot sur un nénuphar. Comme tous les fedeylins, il doit braver la noyade et de dangereux poissons avant d’atteindre le rivage. Comme tous les survivants de cette première épreuve, Cahyl se présente devant les Pères Fondateurs, avide de connaître la caste choisie pour lui et l’avenir tout tracé qui l’attend. Mais Cahyl est différent : il lui manque la marque qui le lierait à son destin. Son existence même fait trembler les bases de sa société et cela, tout le monde n’est pas prêt à l’accepter.
Notre équipe a demandé à Nadia et à Xavier Décousus, son éditeur, de répondre à quelques questions sur le pourquoi et le comment de cette histoire et de leur rencontre.
Q – Xavier Décousus, comment la rencontre s'est-elle faite avec Nadia et Fedeylins ?
Xavier – La rencontre avec Fedeylins s’est effectuée sur Internet. Sur le blog de Nadia très exactement, un samedi où je travaillais au bureau. Un ami m’a transféré son adresse. J’ai lu le premier chapitre qui était en ligne et cherché immédiatement à contacter l’auteur. En fin d’après-midi nous avions échangé quelques mails et j’avais sur mon bureau les 750 pages imprimées du manuscrit. Une semaine pour lire et réfléchir un peu, puis quelques coups de fil à Nadia. Nous avons échangé sur le texte, sa genèse, mais aussi autour du texte. Finalement j’ai pris très vite la décision d’éditer Fedeylins. Je crois même que, dès la lecture du premier chapitre je savais déjà.
La rencontre avec Nadia s’est faite ensuite logiquement, à Paris, dans mon bureau, avec un peu d’émotion de part et d’autre. Normal. C’était le 19 février 2010. Au dessert nous avons pris tous les deux un millefeuille délicieux.
Q – En quoi les Fedeylins dépassent les genres ?
Xavier – J’ai coutume de dire que si Fedeylins peut être apparenté à un genre, alors, c’est peut-être à la Fantasy. Peut-être. L’univers très particulier que Nadia a su créer avec talent, ses références personnelles, nous poussent à penser que c’est bien de Fantasy qu’il s’agit. Mais Fedeylins ne se laisse pas enfermer dans les codes du genre ; il s’en sert, il les utilise, sans les épuiser. D’ailleurs ici, pas le moindre gobelin, même pas d’orc, pas de troll, aucun combat à la hache, pas de magie, pas le moindre vampire à l’horizon. Ce pauvre Cahyl, notre héros, n’a même pas de destin ! Est-ce encore de la Fantasy, vraiment ? Oui, sans doute, mais c’est autre chose aussi.
Fedeylins est d’abord un excellent roman, une formidable histoire, capable de nous emmener très loin, de celles qu’on a du mal à quitter et que l’on retrouve avec tellement de plaisir et d’impatience. Plaisir rare, plaisir de lecteur.
Fedeylins c’est surtout une énorme empathie avec le héros, les personnages, leur questionnement, leurs émotions. C’est ce qui fait la rareté de ce livre, de tous les bons livres, cette capacité à impliquer le lecteur dans ce qu’il a de plus intime, cette puissance à convoquer l’universel, au-delà des genres.
Très rapidement l’histoire de Cahyl devient notre histoire et on oublie le reste.
Comme dans tous les très bons livres.
Q – Question piège : Entre un fedeylin et un hobbit en combat singulier, qui l'emporterait ?
Xavier – La question revient à savoir si Nadia croquera John Ronald Reuel ? Ambitieux … mais l’avenir nous le dira, non ?
Q – Merci pour vos réponses. Maintenant Nadia, à toi ! Que t'a apporté le cycle pour les Fedeylins ?
Nadia – Le cycle de bêta-lecture CoCyclics m'a apporté le regard extérieur qu'il me manquait sur cette histoire. Malgré des retours de mes proches, je ne comprenais pas les refus des éditeurs. Les bêta-lecteurs qui m'ont aidée ont su m'expliquer avec sincérité, gentillesse, mais sans me ménager, les points qui pouvaient empêcher le lecteur de recevoir l'histoire que j'essayais de raconter.
Le cycle m'a également apporté un bagage technique et des réflexes pour améliorer mes écrits suivants.
J'ai l'impression d'être passée au niveau supérieur !
Q – Que ressens-tu à quelques jours de la sortie du livre ?
Nadia – C'est assez étrange. Je crois que je ne réalise pas du tout !
D'un côté, je suis extrêmement impatiente, d'un autre, je suis sereine, avec l'impression que le plus difficile est passé.
Maintenant, je découvre le plaisir de partager cette histoire avec des lecteurs inconnus, c'est très nouveau !
Q – Question piège à toi aussi : Entre un fedeylin et un hobbit en combat singulier, qui l'emporterait ?
Nadia – Sachant qu'un fedeylin adulte mesure une quinzaine de centimètres de haut, je crois qu'il se ferait écraser sous l'un des gros pieds poilus du hobbit ! Mais bon, peut-être qu'il s'en sortirait grâce à ses ailes...
Dans tous les cas, les fedeylins ne sont pas des guerriers. Heureusement que les deux peuples ne cohabitent pas dans le même univers !
Nous remercions Nadia et Xavier pour leurs réponses et vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour un second article : les Fedeylins vus par leurs bêtas !
Q – Xavier Décousus, comment la rencontre s'est-elle faite avec Nadia et Fedeylins ?
Xavier – La rencontre avec Fedeylins s’est effectuée sur Internet. Sur le blog de Nadia très exactement, un samedi où je travaillais au bureau. Un ami m’a transféré son adresse. J’ai lu le premier chapitre qui était en ligne et cherché immédiatement à contacter l’auteur. En fin d’après-midi nous avions échangé quelques mails et j’avais sur mon bureau les 750 pages imprimées du manuscrit. Une semaine pour lire et réfléchir un peu, puis quelques coups de fil à Nadia. Nous avons échangé sur le texte, sa genèse, mais aussi autour du texte. Finalement j’ai pris très vite la décision d’éditer Fedeylins. Je crois même que, dès la lecture du premier chapitre je savais déjà.
La rencontre avec Nadia s’est faite ensuite logiquement, à Paris, dans mon bureau, avec un peu d’émotion de part et d’autre. Normal. C’était le 19 février 2010. Au dessert nous avons pris tous les deux un millefeuille délicieux.
Q – En quoi les Fedeylins dépassent les genres ?
Xavier – J’ai coutume de dire que si Fedeylins peut être apparenté à un genre, alors, c’est peut-être à la Fantasy. Peut-être. L’univers très particulier que Nadia a su créer avec talent, ses références personnelles, nous poussent à penser que c’est bien de Fantasy qu’il s’agit. Mais Fedeylins ne se laisse pas enfermer dans les codes du genre ; il s’en sert, il les utilise, sans les épuiser. D’ailleurs ici, pas le moindre gobelin, même pas d’orc, pas de troll, aucun combat à la hache, pas de magie, pas le moindre vampire à l’horizon. Ce pauvre Cahyl, notre héros, n’a même pas de destin ! Est-ce encore de la Fantasy, vraiment ? Oui, sans doute, mais c’est autre chose aussi.
Fedeylins est d’abord un excellent roman, une formidable histoire, capable de nous emmener très loin, de celles qu’on a du mal à quitter et que l’on retrouve avec tellement de plaisir et d’impatience. Plaisir rare, plaisir de lecteur.
Fedeylins c’est surtout une énorme empathie avec le héros, les personnages, leur questionnement, leurs émotions. C’est ce qui fait la rareté de ce livre, de tous les bons livres, cette capacité à impliquer le lecteur dans ce qu’il a de plus intime, cette puissance à convoquer l’universel, au-delà des genres.
Très rapidement l’histoire de Cahyl devient notre histoire et on oublie le reste.
Comme dans tous les très bons livres.
Q – Question piège : Entre un fedeylin et un hobbit en combat singulier, qui l'emporterait ?
Xavier – La question revient à savoir si Nadia croquera John Ronald Reuel ? Ambitieux … mais l’avenir nous le dira, non ?
Q – Merci pour vos réponses. Maintenant Nadia, à toi ! Que t'a apporté le cycle pour les Fedeylins ?
Nadia – Le cycle de bêta-lecture CoCyclics m'a apporté le regard extérieur qu'il me manquait sur cette histoire. Malgré des retours de mes proches, je ne comprenais pas les refus des éditeurs. Les bêta-lecteurs qui m'ont aidée ont su m'expliquer avec sincérité, gentillesse, mais sans me ménager, les points qui pouvaient empêcher le lecteur de recevoir l'histoire que j'essayais de raconter.
Le cycle m'a également apporté un bagage technique et des réflexes pour améliorer mes écrits suivants.
J'ai l'impression d'être passée au niveau supérieur !
Q – Que ressens-tu à quelques jours de la sortie du livre ?
Nadia – C'est assez étrange. Je crois que je ne réalise pas du tout !
D'un côté, je suis extrêmement impatiente, d'un autre, je suis sereine, avec l'impression que le plus difficile est passé.
Maintenant, je découvre le plaisir de partager cette histoire avec des lecteurs inconnus, c'est très nouveau !
Q – Question piège à toi aussi : Entre un fedeylin et un hobbit en combat singulier, qui l'emporterait ?
Nadia – Sachant qu'un fedeylin adulte mesure une quinzaine de centimètres de haut, je crois qu'il se ferait écraser sous l'un des gros pieds poilus du hobbit ! Mais bon, peut-être qu'il s'en sortirait grâce à ses ailes...
Dans tous les cas, les fedeylins ne sont pas des guerriers. Heureusement que les deux peuples ne cohabitent pas dans le même univers !
Nous remercions Nadia et Xavier pour leurs réponses et vous donnons rendez-vous dans quelques jours pour un second article : les Fedeylins vus par leurs bêtas !
Aujourd'hui, pour la première dédicace de Nadia à Lyon, il y avait une vingtaine de personnes qui faisait la queue pour la dédicace... sans compter que la librairie n'avait plus un "Fedeylins" à vendre.
RépondreSupprimerToutes mes félicitations Nadia, et bravo à Gründ pour leur service éditorial!
Ouaou, c'est impressionnant... Il y a vraiment eu une bonne comme ! Nadia doit être épuisée, mais euphorique :)
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