Pour la sortie du premier tome de Fedeylins, nous avons tenu à donner la parole aux formidables bêta-lecteurs qui ont soutenu Nadia durant son cycle. Attendez-vous dans cette interview à quelques incroyables révélations, l'équipe Tintamarre ne recule devant rien pour vous. Dans les eaux sombres du forum, nous avons les moyens de vous faire parler.
C'est donc dans une charmante petite cave, peu éclairée, que mon équipe accueille à bras ouverts Blackwatch, Syven, Iluinar, Pingu, Garulfo et Misandre. Les deux épais crapauds au mâle regard, qui doivent encadrer l'interrogatoire, commencent par me servir un petit thé fruité avant de venir couvrir mes arrières, faire jouer leur prodigieuse musculature. Après quelques paroles pour rassurer les grenouilles, j'installe les invités sur le gril et l'interview peut débuter.
Q : Qu'est-ce qui vous a attiré dans le projet Fedeylins ? Répondez !
Blackwatch : Le premier extrait que j’ai bêta-lu des « Fedeylins » était dans les papyrus – il s’agissait du premier chapitre, où l’on voit Cahyl éclore de sa bulle - et je me souviens que Nadia y avait ajouté la mention [fantasy féerique]. L’ensemble a attisé ma curiosité. Lors des débats concernant le livre, quand Nadia a soumis son roman, mon intérêt s’est renforcé et quand, à la suite d’un concours de circonstances, j’ai commencé à travailler dessus, je me suis littéralement laissé emporter par l’histoire de Cahyl.
Syven : J'avais lu l'extrait et le monde m'intéressait grandement. Dans le synopsis, on sentait déjà tout le talent de Nadia dans la création de cet univers.
Iluinar : D'abord le monde dans lequel se déroule l'histoire. Écrire un cycle complet dont le cadre géographique ne dépasse pas un petit coin de mare c'est impressionnant ! Plus sérieusement, j'adore la fantasy quand elle est capable de faire vivre des sociétés en tout point différentes de la nôtre et de les rendre crédibles. Dans le cas des Fedeylins, ça fonctionne parfaitement.
Pingu : Un jour - c'était, me semble-t-il, après le speed dating d'Epinal d'il y a deux ans - j'ai lu incidemment le tout début (le manuscrit devait traîner pas loin de moi et j'ai poussé un œil). Les deux premières pages m'ont scotchée.
Aussi, quand j'ai eu la possibilité de bêta-lire ce roman, j'ai sauté dessus.
D'après mes souvenirs, c'est à peu près comme ça que les choses se sont passées.
Garulfo : Nadia. Au départ pourtant, une histoire de petits êtres « ailés » ce n'était pas ma tasse de thé, j'avais peur que ce soit trop gentil, que ça manque de conflit. Pourtant, j'avais été séduite par son premier chapitre et j'avais envie d'en savoir plus. Et puis, pour des raisons un peu longues à expliquer, je n'avais pas pu me porter volontaire pour l'alpha. J'ai suivi de très près la collaboration entre Syven, Blackwatch et Nadia, et quand Nadia est entrée en phase trois, j'ai sauté dessus.
Misandre : À cette époque, j’avais encore du temps à consacrer à quelques bêtas-plaisir. J’avais découvert les Chérubins de Nadia en traînant mes palmes dans la mare et, devant la beauté intrinsèque de ce texte, j’avais transmis sur son fil quelques remarques/ suggestions/ corrections à Nadia. Cette nouvelle a d’ailleurs été publiée depuis par l’excellente revue Borderline.
Aussi, lorsque les Fedeylins sont nés, j’ai proposé à Nadia une relecture purement technique de son texte, après les bêtas plus orientées sur le scénario. Et je ne l’ai pas regretté !
Q : Quel souvenir gardez-vous du travail sur le livre et avec Nadia ? Et ne mentez pas !
Blackwatch : Très bon, qu’il s’agisse du tandem formé avec Syven lors de l’alpha ou de la remise de nos conclusions à Nadia. Tout en sachant ce qu’elle veut obtenir, elle était très ouverte à la discussion, et c’était tant mieux, car nous avions beaucoup de points à débattre ! Je me rappelle que les références à « la Dramaturgie » de Lavandier furent nombreuses, par exemple pour expliquer les deus ex machina. Aussi bien au niveau du travail fourni ensemble que pour la découverte du livre et les enseignements tirés lors de la bêta, ce fut une formidable aventure que de bêta-lire les « Fedeylins ».
Syven : Un excellent souvenir, celui d'une auteure pugnace qui savait ce qu'elle voulait. Les objectifs qu'elle s'était fixés pour cette histoire étaient parfaitement clairs, ainsi que ce à quoi elle tenait dans ce livre et malgré le travail, elle ne s'est jamais découragée. C'était très motivant de la voir réagir à nos commentaires.
Iluinar : Que du bon ! Malgré son immense talent, Nadia est toujours restée à l'écoute de nos commentaires, travailleuse et prête à faire les efforts nécessaires pour progresser encore. Tout s'est bien passé parce que tout le monde ramait dans la même direction, le même but, celui de rendre encore meilleur cet excellent roman.
Pingu : Très agréable : il faisait beau et j'étais installée avec manuscrit, crayon et boisson fraîche sur la terrasse.
On a peu discuté autour de mes remarques au moment de ses corrections. Il faut dire que d'autres lecteurs étaient déjà passés (donc que le gros du travail de fond, de trame, d'organisation du monde, de caractérisation de personnages plus ou moins secondaires, de choix narratifs et autres complexes joyeusetés qui s'éclairent parfois à coups de discussions, était déjà fait) et que Nadia, à ce moment, était rompue à recevoir et à comprendre des bêta-lectures.
Garulfo : J'en garde un souvenir ému. J'ai ri et j'ai pleuré. J'ai été tout de suite happée par l'histoire, ce qui en bêta-lecture m'arrive très rarement. Je n'en revenais pas : j'oubliais carrément de bêta-lire. Il fallait que je revienne en arrière et que je me concentre. La collaboration avec Nadia a été très agréable, d'abord parce qu'elle est charmante et qu'elle n'a pas peur du travail mais aussi parce que, moi qui ai la réputation de ne pas être tendre avec les textes, pour une fois, je n'avais plus grand chose à dire et que je n'ai fait que pinailler sur des imparfaits et des passés simples (ou presque).
Misandre : La relecture des Fedeylins m’a confortée dans mon opinion sur le potentiel d’auteur de Nadia et sur la qualité de ses univers. D’autant que je suis d’ordinaire plutôt réfractaire à la féérie/fantasy et qu’il est rare que ce genre d’écrit me séduise. Sinon, cela a plutôt été une relecture intense car, si je m’en souviens bien, le délai était plutôt serré.
Q : Maintenant, vous allez tous me dire si vous avez bêta-lu les quatre volumes ou juste le premier. Et puis si vous n'avez lu que le premier volume, avez-vous demandé à Nadia de vous faire lire la suite, en simples lecteurs ?
Blackwatch : À ce moment-là, les « Fedeylins » n’étaient pas scindés en quatre tomes, mais en deux. J’ai donc bêta-lu le premier tome et Nadia m’a envoyé à ma demande le deuxième. Il est heureux que je ne bêta-lisais pas celui-là d’ailleurs, car c’est un des seuls textes qui m’a complètement fait oublier mes réflexes de bêta ! Il n’y a pas d’autre mot, je suis tombée définitivement amoureuse de cette saga. Mes conclusions se sont donc résumées à envoyer un e-mail extatique à l’auteure. Bref, je suis devenue accro aux « Fedeylins » dès ce moment-là.
Syven : J'ai bêta-lu les deux premiers volumes (à l'époque, l'histoire était en deux tomes), mais j'ai tout de suite demandé à lire la suite (qui ne m'a pas déçue). Je voulais tout connaître des aventures de Cahyl et aujourd'hui, je me sens très chanceuse d'avoir lu l'intégralité de ce texte. Je recommande à tous cette fabuleuse saga !
Iluinar : J'ai, bien sûr, demandé à Nadia de lire la suite. Je n'aurais pas supporté de ne pas savoir le fin mot de l'histoire.
Pingu : J'ai pour ma part bêta-lu les quatre tomes.
Garulfo : J'ai lu les quatre tomes. J'ai demandé à Nadia les deux derniers tomes sur lesquels je n'ai pas fait de bêta-lecture. J'en garde un souvenir très intense, à lire les dernières pages au coin du feu avec une boîte de mouchoirs à mes côtés.
Misandre : Juste le premier. J’aurais adoré lire la suite, néanmoins mes plages de temps pour la lecture plaisir se sont amenuisées comme peau de chagrin. Mais je les achèterai et je les lirai au fil de leur parution (et de mes maigres loisirs) !
Q : Et la version finale, hein ? Celle qui est sortie. Vous avez eu ou non la possibilité de la lire ? Quelle est la différence avec la version que vous avez bêta-lue ?
Blackwatch : J'avoue ne pas avoir encore lu la version définitive, mais comme mes estimés collègues, je ne manquerai pas de la dévorer !
Syven : Je n'ai pas encore lu la version Gründ, elle est dans ma pile à lire (ça ne tardera pas), mais j'ai lu une version intermédiaire, celle qui a séduit Gründ. La grosse différence, c'est que Nadia Coste a beaucoup retravaillé son personnage principal et ses interactions avec d'autres membres de sa communauté. Le résultat est tout bonnement magnifique.
Iluinar : Non, je n'ai pas encore lu la version finale mais je suis impatient de la découvrir !
Pingu : Oui, j'en ai eu et en ai toujours la possibilité, grâce à Nadia et au service de presse de Gründ. Cependant, je relis très rarement des livres déjà lus, même dans une autre version (sauf quand il s'agit de bêta-lire une nouvelle version), en particulier quand j'ai déjà à peine le temps de lire des nouveaux textes. Peut-être en aurai-je le loisir cet été (quand il fera beau, que la terrasse me tendra les bras...) ; pour l'heure, j'aime regarder ce livre, même sans le lire.
Garulfo : Pas encore. Mais à chaque fois que je lis une réaction sur un blog, ça me donne envie de m'y replonger !
Misandre : Non, mais je ne doute pas que Nadia a fourni un excellent travail !
Q : Jusqu'où êtes-vous allés pour être sélectionnés comme bêta-lecteurs de Fedeylins ? Détaillez les pots de vin... et sans faux-fuyants !
(La question semble beaucoup gêner nos invités. C'est à ce moment que mes deux épais crapauds se retrouvent à faire leur métier. C'est Iluinar qui craque le premier.)
Iluinar : Non, ce n'est pas possible. Détailler ces pots de vin reviendrait à faire connaître au monde entier certains vices inavouables de notre auteure et je m'en voudrais de ternir une réputation jusque là sans tache.
Je réserve ces révélations pour une certaine presse quand Nadia sera devenue une star (ce qui ne saurait tarder).
Garulfo : Les yeux de Bambi. Ça marche à tous les coups. J'aurais sorti les larmes de crocodile s'il avait fallu.
Misandre : Pas de pots de vin… je n’aime que la bière !
Q : C'est tout ? (Regard inquisiteur)
Iluinar : En conclusion, je suis fier d'avoir participé, même modestement, à l'aventure de ce magnifique roman. Longue vie aux Fedeylins !
L'on peut dire que c'est grâce à l'intervention d'Iluinar que nos six grenouilles ont mérité le droit de repartir. D'un signe, j'indique à mes musculeux compères de délivrer nos invités de leurs contraintes. Vous les retrouverez dans la Mare essayant d'oublier cette sombre expérience. Quant à Fedeylins, vous pourrez le retrouver en librairie, aussi n'hésitez pas.
Et si vous faites un tour au Salon du Livre ce weekend, n'hésitez pas à rencontrer l'auteure en chair et en os au stand des éditions Gründ !
C'est donc dans une charmante petite cave, peu éclairée, que mon équipe accueille à bras ouverts Blackwatch, Syven, Iluinar, Pingu, Garulfo et Misandre. Les deux épais crapauds au mâle regard, qui doivent encadrer l'interrogatoire, commencent par me servir un petit thé fruité avant de venir couvrir mes arrières, faire jouer leur prodigieuse musculature. Après quelques paroles pour rassurer les grenouilles, j'installe les invités sur le gril et l'interview peut débuter.
Q : Qu'est-ce qui vous a attiré dans le projet Fedeylins ? Répondez !
Blackwatch : Le premier extrait que j’ai bêta-lu des « Fedeylins » était dans les papyrus – il s’agissait du premier chapitre, où l’on voit Cahyl éclore de sa bulle - et je me souviens que Nadia y avait ajouté la mention [fantasy féerique]. L’ensemble a attisé ma curiosité. Lors des débats concernant le livre, quand Nadia a soumis son roman, mon intérêt s’est renforcé et quand, à la suite d’un concours de circonstances, j’ai commencé à travailler dessus, je me suis littéralement laissé emporter par l’histoire de Cahyl.
Syven : J'avais lu l'extrait et le monde m'intéressait grandement. Dans le synopsis, on sentait déjà tout le talent de Nadia dans la création de cet univers.
Iluinar : D'abord le monde dans lequel se déroule l'histoire. Écrire un cycle complet dont le cadre géographique ne dépasse pas un petit coin de mare c'est impressionnant ! Plus sérieusement, j'adore la fantasy quand elle est capable de faire vivre des sociétés en tout point différentes de la nôtre et de les rendre crédibles. Dans le cas des Fedeylins, ça fonctionne parfaitement.
Pingu : Un jour - c'était, me semble-t-il, après le speed dating d'Epinal d'il y a deux ans - j'ai lu incidemment le tout début (le manuscrit devait traîner pas loin de moi et j'ai poussé un œil). Les deux premières pages m'ont scotchée.
Aussi, quand j'ai eu la possibilité de bêta-lire ce roman, j'ai sauté dessus.
D'après mes souvenirs, c'est à peu près comme ça que les choses se sont passées.
Garulfo : Nadia. Au départ pourtant, une histoire de petits êtres « ailés » ce n'était pas ma tasse de thé, j'avais peur que ce soit trop gentil, que ça manque de conflit. Pourtant, j'avais été séduite par son premier chapitre et j'avais envie d'en savoir plus. Et puis, pour des raisons un peu longues à expliquer, je n'avais pas pu me porter volontaire pour l'alpha. J'ai suivi de très près la collaboration entre Syven, Blackwatch et Nadia, et quand Nadia est entrée en phase trois, j'ai sauté dessus.
Misandre : À cette époque, j’avais encore du temps à consacrer à quelques bêtas-plaisir. J’avais découvert les Chérubins de Nadia en traînant mes palmes dans la mare et, devant la beauté intrinsèque de ce texte, j’avais transmis sur son fil quelques remarques/ suggestions/ corrections à Nadia. Cette nouvelle a d’ailleurs été publiée depuis par l’excellente revue Borderline.
Aussi, lorsque les Fedeylins sont nés, j’ai proposé à Nadia une relecture purement technique de son texte, après les bêtas plus orientées sur le scénario. Et je ne l’ai pas regretté !
Q : Quel souvenir gardez-vous du travail sur le livre et avec Nadia ? Et ne mentez pas !
Blackwatch : Très bon, qu’il s’agisse du tandem formé avec Syven lors de l’alpha ou de la remise de nos conclusions à Nadia. Tout en sachant ce qu’elle veut obtenir, elle était très ouverte à la discussion, et c’était tant mieux, car nous avions beaucoup de points à débattre ! Je me rappelle que les références à « la Dramaturgie » de Lavandier furent nombreuses, par exemple pour expliquer les deus ex machina. Aussi bien au niveau du travail fourni ensemble que pour la découverte du livre et les enseignements tirés lors de la bêta, ce fut une formidable aventure que de bêta-lire les « Fedeylins ».
Syven : Un excellent souvenir, celui d'une auteure pugnace qui savait ce qu'elle voulait. Les objectifs qu'elle s'était fixés pour cette histoire étaient parfaitement clairs, ainsi que ce à quoi elle tenait dans ce livre et malgré le travail, elle ne s'est jamais découragée. C'était très motivant de la voir réagir à nos commentaires.
Iluinar : Que du bon ! Malgré son immense talent, Nadia est toujours restée à l'écoute de nos commentaires, travailleuse et prête à faire les efforts nécessaires pour progresser encore. Tout s'est bien passé parce que tout le monde ramait dans la même direction, le même but, celui de rendre encore meilleur cet excellent roman.
Pingu : Très agréable : il faisait beau et j'étais installée avec manuscrit, crayon et boisson fraîche sur la terrasse.
On a peu discuté autour de mes remarques au moment de ses corrections. Il faut dire que d'autres lecteurs étaient déjà passés (donc que le gros du travail de fond, de trame, d'organisation du monde, de caractérisation de personnages plus ou moins secondaires, de choix narratifs et autres complexes joyeusetés qui s'éclairent parfois à coups de discussions, était déjà fait) et que Nadia, à ce moment, était rompue à recevoir et à comprendre des bêta-lectures.
Garulfo : J'en garde un souvenir ému. J'ai ri et j'ai pleuré. J'ai été tout de suite happée par l'histoire, ce qui en bêta-lecture m'arrive très rarement. Je n'en revenais pas : j'oubliais carrément de bêta-lire. Il fallait que je revienne en arrière et que je me concentre. La collaboration avec Nadia a été très agréable, d'abord parce qu'elle est charmante et qu'elle n'a pas peur du travail mais aussi parce que, moi qui ai la réputation de ne pas être tendre avec les textes, pour une fois, je n'avais plus grand chose à dire et que je n'ai fait que pinailler sur des imparfaits et des passés simples (ou presque).
Misandre : La relecture des Fedeylins m’a confortée dans mon opinion sur le potentiel d’auteur de Nadia et sur la qualité de ses univers. D’autant que je suis d’ordinaire plutôt réfractaire à la féérie/fantasy et qu’il est rare que ce genre d’écrit me séduise. Sinon, cela a plutôt été une relecture intense car, si je m’en souviens bien, le délai était plutôt serré.
Q : Maintenant, vous allez tous me dire si vous avez bêta-lu les quatre volumes ou juste le premier. Et puis si vous n'avez lu que le premier volume, avez-vous demandé à Nadia de vous faire lire la suite, en simples lecteurs ?
Blackwatch : À ce moment-là, les « Fedeylins » n’étaient pas scindés en quatre tomes, mais en deux. J’ai donc bêta-lu le premier tome et Nadia m’a envoyé à ma demande le deuxième. Il est heureux que je ne bêta-lisais pas celui-là d’ailleurs, car c’est un des seuls textes qui m’a complètement fait oublier mes réflexes de bêta ! Il n’y a pas d’autre mot, je suis tombée définitivement amoureuse de cette saga. Mes conclusions se sont donc résumées à envoyer un e-mail extatique à l’auteure. Bref, je suis devenue accro aux « Fedeylins » dès ce moment-là.
Syven : J'ai bêta-lu les deux premiers volumes (à l'époque, l'histoire était en deux tomes), mais j'ai tout de suite demandé à lire la suite (qui ne m'a pas déçue). Je voulais tout connaître des aventures de Cahyl et aujourd'hui, je me sens très chanceuse d'avoir lu l'intégralité de ce texte. Je recommande à tous cette fabuleuse saga !
Iluinar : J'ai, bien sûr, demandé à Nadia de lire la suite. Je n'aurais pas supporté de ne pas savoir le fin mot de l'histoire.
Pingu : J'ai pour ma part bêta-lu les quatre tomes.
Garulfo : J'ai lu les quatre tomes. J'ai demandé à Nadia les deux derniers tomes sur lesquels je n'ai pas fait de bêta-lecture. J'en garde un souvenir très intense, à lire les dernières pages au coin du feu avec une boîte de mouchoirs à mes côtés.
Misandre : Juste le premier. J’aurais adoré lire la suite, néanmoins mes plages de temps pour la lecture plaisir se sont amenuisées comme peau de chagrin. Mais je les achèterai et je les lirai au fil de leur parution (et de mes maigres loisirs) !
Q : Et la version finale, hein ? Celle qui est sortie. Vous avez eu ou non la possibilité de la lire ? Quelle est la différence avec la version que vous avez bêta-lue ?
Blackwatch : J'avoue ne pas avoir encore lu la version définitive, mais comme mes estimés collègues, je ne manquerai pas de la dévorer !
Syven : Je n'ai pas encore lu la version Gründ, elle est dans ma pile à lire (ça ne tardera pas), mais j'ai lu une version intermédiaire, celle qui a séduit Gründ. La grosse différence, c'est que Nadia Coste a beaucoup retravaillé son personnage principal et ses interactions avec d'autres membres de sa communauté. Le résultat est tout bonnement magnifique.
Iluinar : Non, je n'ai pas encore lu la version finale mais je suis impatient de la découvrir !
Pingu : Oui, j'en ai eu et en ai toujours la possibilité, grâce à Nadia et au service de presse de Gründ. Cependant, je relis très rarement des livres déjà lus, même dans une autre version (sauf quand il s'agit de bêta-lire une nouvelle version), en particulier quand j'ai déjà à peine le temps de lire des nouveaux textes. Peut-être en aurai-je le loisir cet été (quand il fera beau, que la terrasse me tendra les bras...) ; pour l'heure, j'aime regarder ce livre, même sans le lire.
Garulfo : Pas encore. Mais à chaque fois que je lis une réaction sur un blog, ça me donne envie de m'y replonger !
Misandre : Non, mais je ne doute pas que Nadia a fourni un excellent travail !
Q : Jusqu'où êtes-vous allés pour être sélectionnés comme bêta-lecteurs de Fedeylins ? Détaillez les pots de vin... et sans faux-fuyants !
(La question semble beaucoup gêner nos invités. C'est à ce moment que mes deux épais crapauds se retrouvent à faire leur métier. C'est Iluinar qui craque le premier.)
Iluinar : Non, ce n'est pas possible. Détailler ces pots de vin reviendrait à faire connaître au monde entier certains vices inavouables de notre auteure et je m'en voudrais de ternir une réputation jusque là sans tache.
Je réserve ces révélations pour une certaine presse quand Nadia sera devenue une star (ce qui ne saurait tarder).
Garulfo : Les yeux de Bambi. Ça marche à tous les coups. J'aurais sorti les larmes de crocodile s'il avait fallu.
Misandre : Pas de pots de vin… je n’aime que la bière !
Q : C'est tout ? (Regard inquisiteur)
Iluinar : En conclusion, je suis fier d'avoir participé, même modestement, à l'aventure de ce magnifique roman. Longue vie aux Fedeylins !
L'on peut dire que c'est grâce à l'intervention d'Iluinar que nos six grenouilles ont mérité le droit de repartir. D'un signe, j'indique à mes musculeux compères de délivrer nos invités de leurs contraintes. Vous les retrouverez dans la Mare essayant d'oublier cette sombre expérience. Quant à Fedeylins, vous pourrez le retrouver en librairie, aussi n'hésitez pas.
Et si vous faites un tour au Salon du Livre ce weekend, n'hésitez pas à rencontrer l'auteure en chair et en os au stand des éditions Gründ !
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire