Nous avons profité de la sortie du Quadruple Assassinat dans la rue de la Morgue pour nous entretenir avec Cécile Duquenne et un invité surprise ! Au menu : écriture, humour et dents longues.
Q – Bonjour Cécile ! Alors, prête pour la sortie de
ta novella ?
R – Absolument ! On m'a même offert un super stylo à dédicaces, je suis parée.
Q – La question que l’équipe souhaiterait te poser est la suivante : pourquoi les vampires ? C’est un sujet très à la mode en ce moment ; qu’est-ce qui t’a poussée à t’y intéresser ?
R – À cause de Buffy contre les vampires... sans blague, en plus ! J'ai découvert cette série sur le tard, il y a trois ans à peine. J'ai dévoré l'intégralité en deux mois, alors que j'avais beaucoup d'examens à la fac.
Sinon, mis à part ce "coup de cœur" qui m'a donné envie de plonger le nez dans ces types univers, je sais que l'effet de mode a eu son rôle : il y a aussi eu l'envie de donner ma propre version du vampirisme. De tous les vampirismes, en fait. C'est d'ailleurs pour cela que, à un moment, j'envisageais d'appeler la série Du vampirisme, et non les Nécrophiles Anonymes.
Q – Le ton que tu emploies est volontiers léger, voire parodique. Est-ce que l’équilibre à maintenir entre l’histoire sérieuse et la comédie t’a paru difficile à obtenir ?
R – L'auto-dérision est un mode de vie personnel. Me mettre dans la peau d'un personnage narrateur qui relativiserait tout par l'humour, même le pire (surtout le pire), n'a donc pas été un choix conscient. D'ailleurs, quand on m'a annoncé que mon histoire était drôle, j'ai d'abord récusé car pour moi l'humour y tenait une place minime, pour ne pas dire anecdotique. Puis j'ai reconsidéré ma novella. Et là, effectivement, le côté drôle m'est apparu. Pour autant, j'y raconte des choses très graves, et le personnage narrateur traverse une crise identitaire qui le remet complètement en question.
En fait, l'humour est transcrit par certains personnages volontiers caricaturaux, certaines répliques qui émaillent le texte, et les situations complètement absurdes qui surgissent de temps à autre.
Sincèrement, je n'y ai pas réfléchi en écrivant le texte. C'est au début des corrections que je me suis intéressée à cet équilibre entre humour et sérieux. Le plus difficile, ça a été d'arrondir les angles de certaines scènes pour que l'absurde paraisse réel...
Q – Nous arrivons à la question habituelle pour les auteurs estampillés par CoCyclics : que t’a apporté le cycle sur cette novella ? Et est-ce que ce travail s’est également ressenti sur la suite de la série ?
R – Le cycle m'a apporté de l'aide en ce qui concerne le format, ainsi que le sujet. Je n'avais jamais écrit de novella, ni de texte à la première personne du singulier. Le cycle a été un moyen d'apprendre à maîtriser le format, le sujet, le style choisi : ce que je n'aurais pas réussi toute seule.
Sincèrement, ça a été un soulagement quand j'ai appris que la novella était acceptée par CoCyclics.
Q – Comment se sont passées les corrections éditoriales avec Voy'[el] ?
R – Mon éditrice m'a dit qu'il y aurait peu de corrections à faire, ce qui m'a surprise au premier abord, car j'étais habituée à des corrections éditoriales conséquentes. Nous sommes tombées d'accord sur le fait que le cycle CoCyclics y était pour beaucoup : après être passé par le tamis de 6 bêta-lecteurs, il ne restait que du détail à rectifier.
Ceci complète ma réponse à la question précédente : le cycle permet de se sentir plus confiant lors des corrections éditoriales voire, comme ça a été le cas ici, de les réduire.
Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que ce soit comme ça pour tous mes romans... ce serait trop facile, sinon. ;p
Q – Et aujourd’hui, que pense Népomucène de tout ceci ? A-t-il un droit de regard sur ce que tu exposes de sa vie ?
R – Ah, je lui laisse la parole, sinon il va dire qu'en plus d'écrire en son nom, je lui vole la vedette... ^^
Népomucène – Je suis ravi, bien entendu, de voir que notre série a trouvé preneur ! Nous sommes nombreux dans le monde de la nuit (humains, vampires, loups-garous et autres créatures à dents plus ou moins longues) à souhaiter vivre pacifiquement parmi vous. Cette série est un bon moyen de désamorcer le conflit social qui a éclaté entre les mondes diurnes et nocturnes. Ainsi, en lisant, ce sera comme si vous aviez vécu vous-même ce qui est arrivé.
Pour ce premier tome, vous serez dans ma peau d'humain, ce qui vous permettra de découvrir le monde de la nuit de mes yeux de profane.
Pour le deuxième, mon ami Bob, un vampire, vous accueillera parmi ses pensées.
Pour le troisième tome, un autre genre de créature de la nuit sera votre guide, mais je n'en dis pas plus pour l'instant.
J'espère que vous trouverez, dans ces récits tirés de faits réels (bien entendu !), les réponses que vous cherchez sur nous tous, les morts et leurs amis. J'espère par ailleurs que vous aurez à cœur de devenir, également, un Nécrophile Anonyme !
Merci Cécile pour tes réponses, et nous donnons rendez-vous aux lecteurs très bientôt, chez Voy'[el] !
R – Absolument ! On m'a même offert un super stylo à dédicaces, je suis parée.
Q – La question que l’équipe souhaiterait te poser est la suivante : pourquoi les vampires ? C’est un sujet très à la mode en ce moment ; qu’est-ce qui t’a poussée à t’y intéresser ?
R – À cause de Buffy contre les vampires... sans blague, en plus ! J'ai découvert cette série sur le tard, il y a trois ans à peine. J'ai dévoré l'intégralité en deux mois, alors que j'avais beaucoup d'examens à la fac.
Sinon, mis à part ce "coup de cœur" qui m'a donné envie de plonger le nez dans ces types univers, je sais que l'effet de mode a eu son rôle : il y a aussi eu l'envie de donner ma propre version du vampirisme. De tous les vampirismes, en fait. C'est d'ailleurs pour cela que, à un moment, j'envisageais d'appeler la série Du vampirisme, et non les Nécrophiles Anonymes.
Q – Le ton que tu emploies est volontiers léger, voire parodique. Est-ce que l’équilibre à maintenir entre l’histoire sérieuse et la comédie t’a paru difficile à obtenir ?
R – L'auto-dérision est un mode de vie personnel. Me mettre dans la peau d'un personnage narrateur qui relativiserait tout par l'humour, même le pire (surtout le pire), n'a donc pas été un choix conscient. D'ailleurs, quand on m'a annoncé que mon histoire était drôle, j'ai d'abord récusé car pour moi l'humour y tenait une place minime, pour ne pas dire anecdotique. Puis j'ai reconsidéré ma novella. Et là, effectivement, le côté drôle m'est apparu. Pour autant, j'y raconte des choses très graves, et le personnage narrateur traverse une crise identitaire qui le remet complètement en question.
En fait, l'humour est transcrit par certains personnages volontiers caricaturaux, certaines répliques qui émaillent le texte, et les situations complètement absurdes qui surgissent de temps à autre.
Sincèrement, je n'y ai pas réfléchi en écrivant le texte. C'est au début des corrections que je me suis intéressée à cet équilibre entre humour et sérieux. Le plus difficile, ça a été d'arrondir les angles de certaines scènes pour que l'absurde paraisse réel...
Q – Nous arrivons à la question habituelle pour les auteurs estampillés par CoCyclics : que t’a apporté le cycle sur cette novella ? Et est-ce que ce travail s’est également ressenti sur la suite de la série ?
R – Le cycle m'a apporté de l'aide en ce qui concerne le format, ainsi que le sujet. Je n'avais jamais écrit de novella, ni de texte à la première personne du singulier. Le cycle a été un moyen d'apprendre à maîtriser le format, le sujet, le style choisi : ce que je n'aurais pas réussi toute seule.
Sincèrement, ça a été un soulagement quand j'ai appris que la novella était acceptée par CoCyclics.
Q – Comment se sont passées les corrections éditoriales avec Voy'[el] ?
R – Mon éditrice m'a dit qu'il y aurait peu de corrections à faire, ce qui m'a surprise au premier abord, car j'étais habituée à des corrections éditoriales conséquentes. Nous sommes tombées d'accord sur le fait que le cycle CoCyclics y était pour beaucoup : après être passé par le tamis de 6 bêta-lecteurs, il ne restait que du détail à rectifier.
Ceci complète ma réponse à la question précédente : le cycle permet de se sentir plus confiant lors des corrections éditoriales voire, comme ça a été le cas ici, de les réduire.
Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que ce soit comme ça pour tous mes romans... ce serait trop facile, sinon. ;p
Q – Et aujourd’hui, que pense Népomucène de tout ceci ? A-t-il un droit de regard sur ce que tu exposes de sa vie ?
R – Ah, je lui laisse la parole, sinon il va dire qu'en plus d'écrire en son nom, je lui vole la vedette... ^^
Népomucène – Je suis ravi, bien entendu, de voir que notre série a trouvé preneur ! Nous sommes nombreux dans le monde de la nuit (humains, vampires, loups-garous et autres créatures à dents plus ou moins longues) à souhaiter vivre pacifiquement parmi vous. Cette série est un bon moyen de désamorcer le conflit social qui a éclaté entre les mondes diurnes et nocturnes. Ainsi, en lisant, ce sera comme si vous aviez vécu vous-même ce qui est arrivé.
Pour ce premier tome, vous serez dans ma peau d'humain, ce qui vous permettra de découvrir le monde de la nuit de mes yeux de profane.
Pour le deuxième, mon ami Bob, un vampire, vous accueillera parmi ses pensées.
Pour le troisième tome, un autre genre de créature de la nuit sera votre guide, mais je n'en dis pas plus pour l'instant.
J'espère que vous trouverez, dans ces récits tirés de faits réels (bien entendu !), les réponses que vous cherchez sur nous tous, les morts et leurs amis. J'espère par ailleurs que vous aurez à cœur de devenir, également, un Nécrophile Anonyme !
Merci Cécile pour tes réponses, et nous donnons rendez-vous aux lecteurs très bientôt, chez Voy'[el] !
C'est génial cette influence du cycle sur les corrections éditoriales !
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