samedi 2 octobre 2010

Le lancement de la "Pucelle de Diable-Vert"


Le dernier article de Tintamare, "A l'assaut du Tea Corner !", faisait allusion à un certain Paul Beorn, grenouille de son état, et nouveau permanent du forum. Or il est bon de préciser que ce jeune auteur venait, la veille, de fêter la sortie de son premier roman, "La perle et l'enfant" (premier volume de "La Pucelle de Diable-Vert"), lors d'une soirée organisée par les éditions Mnémos. Notre micro de grenouille reporter, toujours en à l'affut, s'est donc empressé de recueillir son témoignage...


Bonjour ! Moi, c’est Beorn – Paul pour les intimes et pour les autres aussi. Aujourd’hui, je vais vous raconter l’histoire d’un auteur de premier roman qui se rend au lancement de son bébé dans un bar du 5ème arrondissement. Rassurez-vous, c’est une histoire qui finit bien.

Elle commence bien aussi : dans les locaux de Mnémos avec Christine Cardot, une autre étoile naissante de la maison, Hélène Ramdani, ma maman d’adoption (et directrice d’ouvrage) et quelques autres personnes que, ce soir, j’aime de tout mon cœur. Il faut vous dire pour commencer que ce soir, j’aime tout le monde.

J’aime à tel point que j’en oublie le sac qui contient mon stylo de dédicace : je vais devoir en emprunter à mes fans en délire. Ah oui, nous en arrivons donc aux fans en délire ! Figurez-vous que ce bar, où l’on fêtait la sortie de trois auteurs (je vous ai parlé de la deuxième, le troisième étant Sam Nell), était saturé de « coah coah » du plancher au plafond. Des petites bêtes bondissantes, joyeuses et bavardes qui me sautaient dessus avec des bouquins entre les mains. Il y avait aussi quelques amis de Paris, ma sœur, une cousine adorable… J’ai même rencontré, -tenez-vous bien- une vraie lectrice INCONNUE ! Qui avait acheté le roman à la Fnac ! Oui, oui, mesdames et messieurs, les lecteurs ne sont pas une espèce disparue, on en trouve encore quelques spécimens.

Dans ce petit bar, la salle est très chaude et tellement bondée que tout ce monde déborde sur la rue, je me tiens debout pendant plus d’une heure à dédicacer livre sur livre, j’aurais presque pu me prendre pour une vraie star pendant un instant. Mais c’était tout à fait autre chose qu’un rendez-vous de stars, en fait. C’était le rendez-vous qu’on attend toute sa vie d’auteur non publié : LE moment où vos amis, votre famille, vos compagnons d’écriture vous montrent qu’ils vous aiment, qu’ils sont prêts à braver le métro, la pluie et les plans de Paris pour vous demander quelques mots de connivence afin de garder un souvenir de ce bon moment passé ensemble.Le bonheur existe, mes amis ! Je l’ai trouvé ce soir-là, je m’en souviens et je garde ce petit morceau bien au chaud dans ma mémoire pour les heures difficiles à venir. A toutes les guignes qui ne manqueront pas de survenir par la suite, je pourrais toujours rétorquer :« m’en fiche, sales bêtes ! A la soirée de lancement de La Pucelle, vous n’étiez pas invitées, seuls mes amis ont pu entrer ! »


4 commentaires :

  1. Je ne vois pas "nénuphou" sur la liste des alcools disponibles, à l'arrière-plan de la photo. ^o^

    Eh bien, entre le compte-rendu et ce témoignage, on se rend compte que ce fut un weekend fort en émotions, et en grands moments.

    Félicitations Béorn ! De mon côté, pas plus tard qu'avant-hier, j'ai vu un vrai lecteur acheter ton roman sur le conseil d'une amie libraire. ;)

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  2. Merci Paul pour ce joli témoignage !
    :)

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  3. C'était une soirée grandiose ! Vivement qu'il y ait d'autres lancements (les tiens et ceux d'autres grenouilles...) !

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  4. Ça fait rêver !
    (Au fait, c'est vrai, le nénuphou, il était où ?)

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