lundi 17 juin 2013

La nuit des coeurs froids

Esther Brassac, alias Elfine noire, a complété en janvier 2013 un cycle démarré en décembre 2012, pour son roman "La nuit des cœurs froids", une histoire qu'elle a commencé à écrire en octobre 2009.
Mandragore a eu le plaisir de l’interviewer :

Pour commencer, pourrais-tu nous présenter en quelques lignes ton roman, la Nuit des Cœurs Froids ?

Il s’agit d’un roman steampunk dont l’action se déroule en Terre écossaise, à Glasgow plus précisément. Là vivent en harmonie humains, elfes, loups-garous... Quant aux vampires buveurs de sang, ils demeurent cachés et sont considérés comme un mythe par les autres peuples.
Le roman débute avec une sombre histoire de suicides en série dont les victimes sont toutes parfaitement heureuses. Cela cause bien des tracas à l’inspecteur Pétrovitch chargé de l’affaire avec son fidèle adjoint, le loup-garou Rastaclous. Dans le même temps, on fait connaissance avec Harald, un vampire psychique. À partir de là, nombre d’aventures attendent nos héros. Ils vont rencontrer des personnalités atypiques tels une goule journaliste au langage décalé, ou encore Nicolas Flamel qui enquête de son côté pour mettre un terme aux agissements d’une étrange confrérie.

Les descriptions visuelles et l’ambiance sont particulièrement bien rendus, t’es-tu inspirée d’éléments réels ou as-tu tout fait naître de ton imagination ?

Merci ! Tout est né de mon imaginaire. Créer une Glasgow dont les édifices sont intimement mêlés à une forêt exubérante me plaisait beaucoup. J’avais envie que ce soit les immeubles qui s’adaptent à la végétation et non le contraire, d’où leurs conformations tarabiscotées. De même, j’ai inventé un certain nombre de machines et d’appareils qui rappellent notre monde. Je pense par exemple aux taxiflores en forme de théière avec leurs plantes photovoltaïques.

Si tu nous parlais d’Harald, un de tes personnages principaux ? Un vampire plutôt hors norme. Comment t’est venue cette idée ?

Le vampire est tellement populaire depuis quelques années qu’il en devient presque « banal ». Nous avons le beau ténébreux et le super méchant. Je désirais autre chose. Je pars du principe qu’aucune espèce n’est fondamentalement bonne ou mauvaise. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour les vampires ? C’est pourquoi j’ai inventé un vampire psychique, certes sans état d’âme, mais passablement fou puisqu’il s’adresse aux objets de son environnement. De plus, il vit avec un petit métamorphe télépathe, Mouscarpion, pour mieux supporter la solitude et leur relation est très présente dans le roman.

Pourquoi avoir soumis ce roman en cycle ?

C’est le troisième que j’écris et je n’ai personne dans mon entourage pour m’aider à peaufiner mes textes. J’avais retravaillé durant de longs mois les précédents, mais je sentais bien qu’il y avait des défauts, malgré mes éternelles remises en question, mon désir de corriger encore et encore. Il me fallait des regards extérieurs, impitoyables, quoiqu’amicaux. C’est exactement ce que j’ai trouvé auprès de mes alphas et bêtas lecteurs qui ont été formidables !

Sur quels aspects particuliers de ton roman ont porté les remarques des alphas- et bêtas-lecteurs ?

La densification des personnages et leurs émotions qui n’étaient pas suffisamment décrites. J’ai dû complètement modifier la fin en ajoutant des explications plus claires. L’enquête de l’inspecteur Pétrovitch a aussi été retravaillée. En fait, le fond, la forme, tout y est passé ! Leurs remarques m’ont permis de voir le texte, ses articulations, ses différentes parties d’un œil neuf. Du coup, j’en suis venue à ajouter quelques corrections de moi-même.

Et a-t-il été facile de suivre leurs recommandations ?

Pas toujours, mais j’ai pris le temps d’examiner chacune pour les mettre en œuvre de la meilleure façon possible. C’est un exercice difficile quoique passionnant qui m’a beaucoup appris et me servira pour l’écriture de mes prochains romans.

Et maintenant que tu as achevé ton cycle, que comptes-tu faire ?

J’ai la grande chance d’avoir signé un contrat avec les Éditions du Chat noir et je viens d'achever la préparation d’un nouveau roman steampunk. En tout cas, je prévois de rester dans les univers fantastiques steampunk avec une petite touche de fantasy.

Encore merci et nous te souhaitons le meilleur pour ton roman.

C’est très gentil, merci beaucoup !
Si ce roman est parvenu jusqu’ici, c’est bien grâce à CoCyclics et au travail attentionné de mes alphas (Patastec et L’homme au chapeau) et de mes bêtas (Gerryoff, GabrielleTrompeLaMort et Scipion). Sans eux, mon rêve ne serait jamais devenu réalité.



2 commentaires :

  1. Bravo Esther, ton roman mérite vraiment cette publication. Quand je pense à lui, "originalité" est le premier mot qui me vient à l'esprit !

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  2. Merci beaucoup Sycophante ! Tes encouragements me font vraiment plaisir...

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